Tortures. Les Palestiniens sur la sellette…

Catégorie Les paradoxales

UN Watch, une organisation indépendante de défense des droits humains basée à Genève, dénonce la pratique routinière de la torture par l’Autorité palestinienne et le Hamas sur les militants des droits humains, les femmes, les personnes LGBTQ+, les opposants politiques, les soi-disant « collaborateurs », et les Palestiniens qui vendent leurs terres à des Juifs. L’organisation présentera son nouveau rapport au Comité contre la torture de l’ONU, qui se réunira les 19 et 20 juillet prochains.


« Les preuves continuent à s’accumuler d’un usage très répandu de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants contre les personnes détenues par les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza » déclarait Hillel Neuer, le directeur de UN Watch

Alors que tout le monde s’attend à ce que l’Autorité palestinienne essaie de vendre le mensonge selon lequel elle aurait tenu ses promesses et qu’elle cherche à détourner l’attention vers Israël, le rapport est sans appel. Selon Dina Rovner, la réponse des Palestiniens « ne contient aucune donnée sur l’ampleur de la pratique de la torture par l’Autorité palestinienne et le Hamas, ni aucune mesure mise en place pour empêcher le recours à la torture pendant les interrogatoires, et n’offre aucune information sur les cas individuels de torture, de justice réparatrice pour les victimes, ou d’actions réalisées afin de s’attaquer aux causes sous-jacentes de ces violations. »

Ainsi, les personnes LGBTQ+ vivant sous le contrôle de l’Autorité palestinienne et du Hamas sont les victimes « de graves persécutions et d’un phénomène d'ostracisation. » Les Palestiniens homosexuels qui ont réussi à s’échapper racontent les tortures atroces infligées par l’AP et le Hamas, y compris les tentatives, souvent réussies, de leur arracher par la force les noms d’autres homosexuels, de les marier de force, ainsi que les menaces de mort qui leur sont faites.

Les tortures régulièrement employées par l’Autorité palestinienne comprennent des passages à tabac, des mises à l’isolation de détenus, des coups de fouets donnés sur la plante des pieds, des menaces et des moqueries, ainsi que forcer les prisonniers à se mettre dans différentes des positions douloureuses pendant des périodes de temps prolongées. En mai 2021, les forces de sécurité de l’AP ont arrêté des douzaines de militants et d’étudiants considérés comme des critiques du régime. Emmenés à la tristement célèbre prison de Jéricho, surnommée « l’abattoir », ils ont été accusés de « fomenter un conflit sectaire et racial », et furent soumis à la torture. Le 24 juin 2021, la mort, alors qu’il était détenu par l’Autorité palestinienne, de Nizar Banat, un critique du régime, a déclenché une vague de manifestations en Cisjordanie. La police de l’AP a répondu en arrêtant et en passant à tabac les manifestants, ainsi que des journalistes, des militants issus de la société civile, et des avocats.

Le Hamas à Gaza emploie lui aussi de façon régulière la torture. Le militant pour la paix, Rami Aman, détenu par le Hamas pendant plus de six mois en 2020, a parlé publiquement des tortures que lui a infligé le Hamas. En mars 2019, les forces de sécurité du Hamas ont tabassé à coups de matraques plus de 1 000 personnes, dont des journalistes et des défenseurs des droits humains. Nombre d’entre eux ont été torturés.

Les Palestiniens accusés de « collaborer » avec Israël sont régulièrement torturés par l’Autorité palestinienne et le Hamas. En juin 2018, un tribunal israélien a ordonné à l’Autorité palestinienne de verser une somme de 3,5 millions de dollars en compensation à 51 victimes et familles de victimes palestiniennes qui avaient été arrêtées et torturées par l’Autorité palestinienne entre 1990 et 2003, pour avoir fourni de l'aide aux forces de sécurité israéliennes afin d’empêcher des attaques terroristes.

Il est aussi de notoriété publique que le Hamas à Gaza torture et exécute les personnes qu’il suspecte d’être des « collaborateurs ». En décembre 2018, Isaam Akel, qui détient la double nationalité palestinienne et américaine, a été condamné à la prison à vie avec travaux forcés pour avoir contrevenu à la loi palestinienne interdisant la vente de terres aux Israéliens. Sa femme et un officiel américain qui lui ont rendu visite en prison ont tous deux confirmé qu’il avait été placé à l’isolement et torturé.

« Nous sommes confiants dans le fait que les preuves et les témoignages difficiles que nous avons recueillis aideront le Comité d’experts de l’ONU la semaine prochaine, lorsqu’il examinera si oui ou non, l’Autorité palestinienne a tenu sa promesse d’éradiquer l’usage de la torture. »

[sans oublier que la Palestine touche des aides internationales depuis des années. Les États-Unis et l'Union européenne en sont les principaux contributeurs. Depuis les années 1990, les États-Unis ont donné en assistance 5 milliards de dollars aux Palestiniens et 5,6 milliards à l'ONU sur ce dossier depuis 1950. On soupçonne aussi que la famille Arafat aurait détourné d’importantes sommes d’argent vers des comptes bancaires secrets...]