Forêt : le Plan relance...

Les Assises de la forêt et du bois se sont clôturées le 16 mars annonçant notamment la « pérennisation de l’effort en faveur du renouvellement forestier » par l’État. Le Ministère de l’Agriculture ambitionnait par ces espaces de dialogue de « penser la forêt française de demain et répondre aux défis auxquels elle est confrontée à partir d'une vision partagée de l’ensemble des acteurs de la filière bois-forêt ».


La crise sanitaire a frappé la France depuis mars 2020 et impacté économiquement ses filières industrielles dont celle de la forêt et du bois. Pour y répondre, le Gouvernement a attribué 200 millions d’euros d’aides exceptionnelles à la filière forêt-bois, jugée indispensable. Une partie de ces aides doit permettre de répondre à une urgence climatique et sanitaire : Aider la forêt française à s’adapter au changement climatique pour mieux l’atténuer. Il s’agit de l’AMI « renouvellement forestier », doté de 150 millions d’euros sur deux ans et à destination des opérateurs économiques de l'amont forestier.

Les Coopératives Forestières, qui regroupent 113 000 producteurs adhérents, se sont massivement mobilisées pour faire du volet forestier du Plan de Relance une réussite. À l'issue de cette première phase, 35 lauréats ont été sélectionnés par le Ministère de l’Agriculture en tenant compte de la faisabilité des projets, de la fiabilité et des compétences des organisations. Ce plan de reboisement destiné à adapter les forêts au changement climatique permettra d’assurer la régénération de nos forêts pour les générations futures ; d’approvisionner les industries de la filière et la construction-bois appréciée des français ; d’amplifier la capacité des forêts à capter du carbone, contribuant ainsi aux engagements climatiques de la France.

Fortes de leur expérience et de leur expertise en la matière, les Coopératives - qui plantent plus de 25 millions d’arbres par an - ont contribué à la réussite de cet AMI en représentant 55 % de l’ensemble des dossiers déposés ; 47 % des superficies concernées ; 44 % des demandes de financements.Elles sont présentes dans tous les départements métropolitains. Ce sont des entreprises démocratiques, créées et administrées par des propriétaires forestiers privés qui ont décidé d’agir ensemble pour gérer leurs forêts. Elles s’efforcent d’apporter des solutions technico-économiques à leurs adhérents, qui restent les seuls décisionnaires pour l’avenir de leurs forêts. Elles structurent la filière forêt-bois sur le long terme : offre de bois regroupée, gestion et travaux forestiers...