Politique : ça roule,

chacun à la sienne, chacune le sien…

Les médias étaient à l’ordre du jour, lors des Rencontres internationale de Cannes. On y a concrètement débattu sur le virtuel et le numérique… Dans le domaine de la politique, le rôle des médias est évident. Ils contribuent, peu ou prou, à la réussite ou à l’échec des candidats et des partis. Ils font et défont, à l’insu de leur plein gré, des carrières.

Qu’ils l’avouent ou non, les médias roulent tantôt pour l’un, tantôt pour l’autre. Pas besoin d’être clairement identifiés comme étant de droite ou de gauche. A petites touches, ils conduisent leurs lecteurs là où ils veulent, ici pêchant par omission, là mettant en avant des éléments favorables à leur cause amis…

Alors, pour qui roulent-ils ? Les quotidiens régionaux roulent généralement pour le plus fort, pour celui qui les nourri à grands coups d’achat d’espaces publicitaires. Cela n’empêchent pas les journalistes d’avoir des opinions et d’essayer, coûte que coûte, à les faire passer, bien difficilement parfois… leur talent consiste alors à faire lire entre les lignes.

Sur le site Internet, Exprimeo.fr - mis en ligne par Jonathan Bonzy - nous avions déjà noté la large place faite au candidat Philippe Buerch qui se présente à Cannes aux municipales et probablement aux cantonales lire. Plus intéressante et objective, l’analyse faite sur le visage de la France après les dernières élections présidentielles, une nouvelle France politique composée de 8 familles :

  • La gauche rebelle, 8 %, qui refuse systématiquement les contraintes de la mondialisation et de l'économie moderne.
  • La gauche moderne, 28 %, réaliste face à la mondialisation mais s’évertuant à la rendre compatible avec ses idéaux.
  • Le centre d'alternance, 18 %, qui accueille les déçus des partis classiques de gauche.
  • Les indifférents opportunistes, 15 %, se sont les nouveaux citoyens consommateurs. Des girouettes qui vont là où se trouvent leurs intérêts.
  • La droite libérale, voire ultralibérale, 30 %, largement influencée par la culture américaine. Elle est l’élément principal de l'actuelle majorité présidentielle.
  • La droite étatiste et historique, 10 %, seule héritière du gaullisme fondateur de la Vème République.
  • La droite protestataire et populiste, 6 %, réservoir permanent de l'extrême droite.

Exprimeo constate qu’aucun camp n’est majoritaire à lui tout seul. L’ouverture devient ainsi une nécessité, aussi bien pour la gauche que pour la droite. Il semble donc que le Centre ait encore et toujours de beaux jours devant lui… En attendant, au plan national, l’éditorialiste prévoit pour les municipales, une gauche - si elle est un tant soit peu aidée par un centre opportuniste - capable d’asseoir une majorité.

- mention : www.pariscotedazur.fr – novembre 2007 -
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