Cannes : Mars attaque…

en attendant les élections municipales, la méthode Coué fait des adeptes…

- à qui la Palme ?

La conseillère municipale PS, Appoline Crapiz, proclame avec assurance : « la seule opposition possible, c’est la gauche ». Faisant fi des conséquences tout à fait envisageables d’une intercommunalité à venir, elle parle, à propos de la candidature de Philippe Tabarot, le frère de la député-maire du Cannet, « d’imposture ».

Philippe Buerch, premier à avoir déclaré sa flamme et son intérêt pour le fauteuil de maire, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sur son site, Exprimeo, Jonathan BONZY lui fait une publicité flatteuse. D’abord le 24 juillet, où il met son favori en situation de donner un nouveau souffle au débat municipal. Il est vrai, qu’en matière de communication Internet, il était en avance sur ses concurrents et qu’il occupe le terrain.

Plus récemment, il réduit l’affrontement aux municipales entre son candidat et le maire sortant. Un raccourci qui frise la tentative d’intox ou la mauvaise foi… Si la candidature de Philippe Tabarot se confirme, il sera le candidat avec le plus de chances de figurer, au plus mal, en deuxième position au second tour.

A propos d’info ou d’intox, il se murmure dans le microcosme cannois que la candidature de Philippe Tabarot ne fait pas l’affaire des responsables nationaux de l’UMP. Un face à face Brochand-Tabarot ne fait pas leur affaire et cela se comprend. Ils essaieraient de tourner la difficulté et chercheraient une issue acceptable. Quelle pourrait-elle être ? Une place de sénateur, celle promise à Henry Leroy, le maire de Mandelieu qui l’avait refusé, préférant se présenter conte le député sortant réinvesti ? Philippe Tabarot deviendrait alors un très jeune sénateur. De plus importantes responsabilités départementales ? Une place de choix sur la future liste aux Régionales ?

Pendant ce temps, Bernard Brochand met les bouchées doubles. On le voit partout. Tout sourire, il serre les mains comme il ne les a jamais serrées, cherchant à combler un déficit d’image. Il le sait, on le craint plus qu’on ne l’aime. Personne ne lui conteste sa stature, son impressionnant palmarès de chef d’entreprise de dimension internationale, mais votera-ton à nouveau pour lui ?

Avant-hier, le député-maire était à la présentation de l’équipe féminine cannoise de volley ball. Club qui tient le haut du pavé dans la hiérarchie française et européenne. On imagine d’ailleurs que sa présidente, Anny Courtade, est en ce moment très courtisée par les candidats à la mairie. Un poste d’adjoint en vue ? Le même jour, il recevait avec les honneurs, à la Villa Jean-Gabriel Domergue, les juges consulaires…

Hier, il posait la première pierre de la nouvelle Salle des Mutilés, décorait de l’insigne du Mérite National Michel Lebrun, directeur du Sofitel Méditerranée, et inaugurait à l’église Saint Georges, le plan lumière. Aujourd’hui, il participait au cocktail de Bocca fleuri, assistera au match de volley ball masculin Cannes-Narbonne, se rendra à un apéritif du Club nautique de la Croisette, et ne manquera pas d’encourager son équipe de football lors de la rencontre Cannes-Laval…

Demain ? Demain le MIPCOM avec la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel

Demain sera un another day mais nul doute que Bernard Brochand, en battant exemplaire, sera au rendez-vous…

- mention : www.pariscotedazur.fr – octobre 2007 -
- contact, abonnement, désinscription -