Fernand Dartigues commençait en février 1963 une rubrique intitulée « Pour aider à vivre ». Une référence au « Le vieux Carnet Rouge » de Jacques Deval qui l’a aidé à vivre dans une période de sa vie particulièrement difficile durant laquelle il envisagea de mettre fin à sa vie.
Editorial signé Fernand Dartigues, publié dans le magazine papier Paris Côte d'Azur, avril 1982.
Si nous partageons avec la gente animale un patrimoine génétique singulier - l’homme n’a-t-il pas 98 % de son ADN en commun avec le chimpanzé - il y a un domaine qui semble propre à l’espèce humaine : l’aptitude à se poser des problèmes existentiels. D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Chacun au cours de son… existence se posera un jour ou l’autre ce genre de question, et la difficulté d’y répondre ne manquera pas de le troubler, voire de le déstabiliser. Et cela d’autant plus facilement que rien ni personne ne l’a préparé. Dans un ouvrage récemment paru, Nadège Alexandre propose à des femmes mais pas que, de faire le point en se posant les bonnes questions, quitte à réorienter sa vie.
Il y a des livres, qui, quelle que soit leur taille et le nombre de leurs pages, ont, plus que d’autres, joué un rôle important dans le choix de vie de ses lecteurs. « Le vieux carnet rouge » de Jacques Deval fait partie de ceux-là. Il ne paye pas de mine pourtant. Quinze centimètres sur 10 et une centaine de pages à peine. Cette édition a été publiée en novembre 1935. C’est celle que mon père, Fernand, a lu dans la petite vingtaine et qui l’a accompagné jusqu’à sa mort. Elle est passablement écornée, surlignée, annotée.
Un des 20 poèmes de Fernand Dartigues publié dans l’ouvrage « Dix francs pièce », année 50.
Tirées de la rubrique "Pour aider à vivre" publiée dans Paris Côte d'Azur dan sles années 60.
« Ou l'on est raciste, ou l’on est hypocrite… ou le mot n’a pas le même sens pour l’un et pour l’autre »... texte de Fernand Dartigues, circa 1965