Édito. Philippe Buerch prend position…
Passionné par la vie politique nationale autant que locale, le Cannois Philippe Buerch prend ses distances avec le mouvement créé par Édouard Philippe et destiné à favoriser sa candidature aux prochaines élections présidentielles.

« Il est des moments dans la vie d'un homme où il n'est plus possible de se renier ni d'oublier ses convictions. Ce pourquoi j'ai pris la décision de quitter le mouvement « Horizons ». Il ne s'agit pas d'une attitude partisane mais d'une cohérence républicaine. L'appel à la démission du Président de la République par Édouard Philippe a marqué un point de rupture: non pas entre deux stratégies, mais entre deux conceptions de la loyauté.
Je suis attaché à la stabilité de nos institutions et à la continuité de l’État. Dans l'intérêt de nos entreprises et de notre Nation. haute fonction. Je suis et je reste un homme de droite. Mais une droite de conviction, sur les axes régaliens: justice, défense, sécurité, santé, avec un fort engagement humaniste, social et réformateur, le tout autour d'un engagement européen puissant et politique. Mais pour cela, il faut agir, travailler, réfléchir, échanger, confronter les idées, consulter, loin du brouhaha.
Je rejoins ainsi le camp de la majorité des Français qui sont libres par défaut. En rejoignant cette majorité de Français, je veux modestement mettre ma voix à leur service : celle de la France qui travaille, qui ose, qui doute parfois, mais qui continue d'espérer. Celle qui ne se reconnaît plus tout à fait dans une seule personne pour la représenter.
Ce n'est pas une décision faite de jugement ou d'amertume. C'est un choix fait d'espérance et d'ambition. Cette exigence de clarté n'est pas un renoncement: c'est au contraire un nouveau départ. »