Nice. Le tissu commercial se porte mieux qu'ailleurs...
Le Maire de Nice a présenté lors d’une conférence de presse réunissant aussi les acteurs concernés, les mesures visant à renforcer l'attractivité commerciale et lutter contre la vacance des locaux dans la ville.

- Vieux Nice, magasin de souvenirs (c) PCA -
Pour Christian Estrosi, « bien que le tissu commercial niçois affiche des meilleurs résultats que la moyenne nationale - avec un taux de vacance de 8% contre 10,64% en France - ce chiffre demeure trop élevé. Les commerces jouent un rôle central dans l'animation des quartiers, la création d'emplois, l'amélioration de la qualité de vie et l'attractivité touristique de Nice. Pour inverser la tendance, la Ville a multiplié les actions de requalification urbaine et de verdissement, à l'instar de la rue de la Liberté où la vacance commerciale a chuté de 7% à 0% en quelques années. »
Le prochain Conseil municipal du 14 novembre examinera le rapport d’orientation budgétaire où sera inscrit la mise en place d'une contribution incitative sur les locaux commerciaux vacants, accompagné d'un soutien personnalisé d'un an pour aider les propriétaires à relouer leurs biens. Cette contribution n'a pas vocation à générer de nouvelles recettes pour la ville, mais vise avant tout à être un levier incitatif. L'intégralité des sommes réalisées sera réinvestie au service du commerce local. La démarche privilégie le partenariat et l'accompagnement plutôt que la sanction, mais les propriétaires refusant la remise en emplacement d'un local vacant seront concernés par la contribution. Sont toutefois exclus de cette mesure les biens proposés à un prix de marché sans trouver preneur, ceux en travaux, sinistrés, ou en attente d'un projet validé. La mise en place de la contribution incitative avec un accompagnement d’un an des propriétaires concernés, sur les locaux vacants est une option présentée elle aussi lors du débat budgétaire.
Par ailleurs, concernant la taxe sur les locaux vacants depuis plus de 2 ans, rappelons que la loi fixe un taux progressif et donc incitatif : 1ère année 10%, 2e année 15%, à partir de la troisième année 20%. Ne sont pas concernés : les biens mis en location ou en vente à un prix n'excédant pas celui du marché et ne trouvant pas preneur ou acquéreur, les locaux en travaux ou à démolir, les locaux inutilisables, les locaux en attente d’un projet d’aménagement validé par la collectivité.
- Au plan national, la fréquentation des magasins de centres-villes est en baisse constante. Les pratiques des consommateurs ont évolué ces dernières années avec l’explosion du commerce en ligne et la fast fashion. Or, les commerces participent à l’animation des quartiers, à la création d’emplois, à la qualité de vie des habitants et à l’attractivité touristique. Chaque rideau baissé, c’est un peu d’activité et de lien social qui disparaissent. À l’inverse, chaque commerce qui s’installe, c’est de l’emploi, de la vie !