La Fondation Maeght. Entre Nature et Art...

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Vence, sur une colline magique, à deux pas de Saint Paul, un musée pas comme les autres rendu possible par les liens étroits tissés entre Aimé et Marguerite Maeght, marchands d'art visionnaires, et leurs amis artistes.


Tout à commencé en 1936 à Cannes où Aimé et Marguerite Maeght ouvre leur première galerie ; puis en 1946, à Paris. Braque, Matisse, Léger, Miró, Tàpies, Chagall, Kandinsky, Calder, Giacometti, Tapiès, Riopelle… y sont exposés. C’est bien plus tard que le couple fusionnel créait la fondation. Inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux, alors Ministre des Affaires Culturelles. Cet ensemble architectural implanté à Vence dans un lieu privilégié, a été entièrement conçu et financé par Aimé et Marguerite Maeght. Des peintres et des sculpteurs ont étroitement collaboré à cette réalisation avec l'architecte catalan Josep Lluis Sert, en créant des œuvres, souvent monumentales, intégrées au bâtiment et aux jardins : cour Giacometti, labyrinthe Miró peuplé de sculptures et de céramiques, mosaïques murales de Chagall et de Tal-Coat, bassin et vitrail de Braque, fontaine de Bury…

Véritable musée dans la nature, la Fondation Maeght est un lieu exceptionnel qui possède une des plus importantes collections en Europe de peintures, sculptures, dessins et œuvres graphiques du XXème siècle. Plus de 200 000 visiteurs viennent chaque année à la Fondation Maeght qui a réalisé plus de 100 expositions monographiques ou thématiques depuis son ouverture. A partir de ses collections, de nombreuses expositions sont également organisées, chaque année dans des musées, en France et à l'étranger. Des écrivains, poètes, philosophes, historiens d’art, sont invités chaque année à la Fondation Maeght pour donner des conférences thématiques autour des expositions. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Maeght est totalement autonome. Elle ne dépend pas de l’administration des Musées Nationaux et ne bénéficie d’aucune subvention de l’État.

J’eus l’occasion de visiter ce lieu en 1967 avec mon père Fernand qui était correspondant de presse sur la Côte d’Azur pour l’hebdomadaire « Arts » qui, à l’époque, faisait référence.. Je me rappelle sa présentation papier, grand format et titre où dominait le jaune… Je me souviens aussi, avec émotion,  de cette visite VIP d’un musée destiné à devenir mythique...