Cannes Festival. Classiques restaurés...

Crédits:
textes par

Comme chaque année, le Festival présente les meilleures copies restaurées et nous invite à revisiter l'histoire du cinéma.



- Kinuyo Tanaka © Nikkatsu / Carlotta, 1953 -

Lever de rideau avec le documentaire de Mark Cousins en pré-ouverture ; la redécouverte de la réalisatrice-actrice Kinuyo Tanaka et de la réalisatrice, actrice, scénariste et productrice espagnole Ana Mariscal ; un hommage au réalisateur et acteur Bill Duke ; un gros plan sur le premier réalisateur afro-américain Oscar Micheaux ; la Palme d’or de 1959 ; les 70 ans des « Cahiers du Cinéma » ; la pudeur de Jacques Doillon ; une merveille de Michael Powell et d’Émeric Pressburger ; la Film Foundation de Martin Scorsese et le World Cinema Project ; le premier rôle de Tilda Swinton … 

Du cinéma venu de Côte d’Ivoire, d’ex-Yougoslavie, d’Italie et d’ex-Tchécoslovaquie ; le film d’Alain Resnais à Cannes en 1966 ; Irène Jacob filmée par Krzysztof Kieślowski et Jeanne Moreau par Philippe de Broca ; du polar français ; des films « soviétiques » que Cannes accueillait en Compétition ; la magie d’Orson Welles ; le style de Max Ophüls ; quatre documentaires-événements sur Jeremy Thomas, Satoshi Kon, Luis Buñuel et Yves Montand ; un docu-fiction plein de fureur cinéphile ; et 20 ans après, le mystère non résolu de Mulholland Drive…

Les amoureux du Grand écran en auront plein les yeux !

  • Nous aurons une pensée particulière pour « Orfeu Negro », Palme d’or 1959, que nous avions vu cette année-là et qui nous avait fait aimer le pays de la Bossa-Nova. Le mythe d’Orphée et Eurydice revu par Marcel Camus au Brésil et mis en musique par Antônio Carlos Jobim à la direction musicale sur des airs de bossa nova, de samba et de jazz. Éblouissant !



- Orson Welles, Festival 1966 déjeuner de presse, Mandelieu © Alain Dartigues -