L’impact de la pandémie sur les commerces de la « malbouffe »…

Catégorie C'est notre santé

La Mondialisation dans toute son horreur, largement aux mains de compagnies étasuniennes. Pourquoi donc les Français ont-ils abandonné le « sandwich jambon beurre » et le « steak frites » ? Attrait irraisonné pour cette nourriture pendant que d’un autre côté on se plaît à se moquer du fonctionnement de la démocratie américaine et de sa culture ?



- visuel © Peg93 -


Alors que 2020 s’inscrit comme étant l’année la plus improbable de notre histoire récente, Flashs s’associe au site Acontrecorps.com, jeune média santé et bien-être, afin de réaliser un nouvel état des lieux de la Malbouffe au sein des 32 plus grandes villes françaises. Ainsi, chaque année depuis 2016, cette entreprise a minutieusement répertorié toutes les plus grandes chaînes de restaurations rapides au sein des plus grandes villes de France. L’objectif étant d’alerter sur le gain de terrain des géants de la malbouffe et d’inciter les métropoles à réagir et trouver des solutions concernant ce mode d’alimentation, source d’obésité chez les jeunes. 

Des acteurs majeurs sur lesquels on pourra encore compter en 2021, grâce notamment à ce nouveau classement qui met en exergue les mouvements de fermetures et d’ouvertures de chaînes de restaurations rapides au sein des 32 plus grandes villes de France. Cette année encore, c’est Bordeaux qui domine ce classement de la Malbouffe, avec un ratio de densité de fast-foods pour 1000 habitants, égal à 0,1959 contre 0,1724 pour Tours, qui se hisse cette année à la seconde marche du podium ; 6ème du classement l’an dernier, Tours a vu son nombre de fast-foods augmenter : 0,1611 en 2020 contre 0,1724 pour 1000 habitants en 2021. 

Une différence de ratio qui s’explique notamment par l’ouverture de trois nouveaux O’Tacos et la fermeture d’un restaurant Quick. Metz, 3ème l’an dernier, conserve cette année sa place sur la dernière marche du podium. Devant Limoge 2ème l’an dernier, qui descend à la 4ème place, Lille et Brest, respectivement 7ème et 5ème l’an dernier. Dans le Sud, Nice pointe à la 20ème place et Marseille à la 29… Sans surprise, l’enseigne McDonald’s confirme une fois encore sa place de leader sur le marché, largement en tête des enseignes fast-food les plus représentées avec 233 restaurants répartis dans ces 32 grandes villes. 

On observe toutefois un fort impacte de la pandémie sur la capitale, puisque le géant enregistre 11 fermetures de restaurants cette année, dont 10 situées en région parisienne. Une pandémie qui n’aura pas non plus épargné un autre leader nord-américain, que l’on retrouve à la deuxième place, l’enseigne Subway, avec 133 restaurants au total sur l’ensemble du territoire, soit 21 restaurants en moins par rapport à l’an dernier. D’autres enseignes ont également été lourdement impactées cette année notamment Starbucks et La Brioche Dorée avec respectivement 16 et 9 restaurants en moins sur l’ensemble du territoire. Les enseignes de fast-food qui réussissent tout de même à tirer leur épingle du jeu Toutefois, si on observe une perte globale, les grandes enseignes de fastfood, elles, s’en sortent plutôt bien, avec des pertes deux fois inférieures à celles des établissements traditionnels. Une exemption qui s’explique notamment par l’augmentation de la vente à emporter ou la livraison, pour lesquelles ces chaînes de restauration étaient déjà préparées, contrairement aux restaurants plus “classiques” misant principalement sur une clientèle physique. 


  • Pour cette étude, Acontrecorps.com a maintenu le classement aux 32 principales villes françaises et analysé l’implantation des 16 plus grosses chaînes de restauration rapide de l’Hexagone selon le classement officiel du magazine snacking.fr : McDonald, Quick, Burger King, KFC, Paul, Brioche Dorée, Domino’s Pizza, Subway, La Mie Câline, Starbucks, La Croissanterie, Pizza Hut, Pomme de Pain, O’tacos, Bagelstein et Speed Burger.