Emballages. Pour y voir plus clair…

A partir du 27 septembre, pendant 3 semaines, Citeo encourage les consommateurs à trier davantage les emballages, même s’ils sont sales, avec une campagne plurimédia qui vise à lever les freins qu’ils peuvent avoir au quotidien.




- Évolution du packaging d'une lessive liquide. Pour une même contenance,
le bouchon doseur passe de 45 à 120 ml, augmentant discrètement la consommation du produit -
Photo © Patrick.charpiat - 


Si 89 % des Français déclarent trier emballages et papiers, seule la moitié d’entre eux, 51% précisément, les trient systématiquement. Parmi les raisons pour lesquelles les Français ne trient pas, la salissure de l’emballage est la première évoquée. Cet argument arrive en tête des freins au geste de tri, avec un score de 29%, un pourcentage en baisse depuis la première édition de l’Observatoire du geste de tri de 2013 (33%) mais qui reste élevé, au regard des performances de collecte à atteindre pour développer le recyclage.

Ce frein est lié à un manque de connaissance du processus de recyclage et à l’idée reçue selon laquelle la salissure rendrait le recyclage de ces emballages impossible. Le frein est également pratique : les inconvénients liés à la saleté (se salir les mains, son bac de tri, etc.) découragent et sont perçus comme plus forts que l’intérêt de trier.

A travers cette nouvelle campagne, Citeo souhaite rappeler la bonne consigne de tri pour ceux qui ne la connaissent pas et tous les bénéfices environnementaux du recyclage de ces emballages, pour souligner l’importance de trier et compenser les petits désagréments supposés. En effet, les boîtes de conserve (tomates, sardines...), les cartons (pizza, boîte à œufs...), les briques (soupe, crème...), les bouteilles et pots en verre (confiture, huile …) n’ont pas besoin d’être rincés ou lavés, mais juste d’être vidés avant d’être déposés dans le bac de tri avec les autres emballages. En centre de tri, les emballages seront séparés par matériau puis rassemblés en gros paquets appelés « balles » avant d’être acheminés aux usines de recyclage.

Ainsi, la boîte de conserve... huileuse une fois triée est envoyée dans une aciérie et mélangée à la fonte en fusion à une température de 1 135 °C. Inutile donc de la laver. A savoir : l’acier se recycle à l’infini sans perdre ses propriétés. Les couvercles en métal se recyclent également. Pour être recyclés, les emballages en carton sont traités, eux, dans l’usine papetière en plusieurs étapes de nettoyage et filtrage pour éliminer tous les éléments indésirables, notamment les étiquettes, les colles, les encres. Quant aux emballages en verre ils sont dès leur arrivée en usine, triés, concassés puis chauffés dans un four pour être fondus à 1 500°C. Inutile donc de les laver. Pour un recyclage réussi : pas de pot en grès, de vaisselle ou de verre à boire dans le bac de recyclage. Le verre culinaire n’a pas la même composition et ne fond pas à la même température que le verre d’emballage.

Une fois vidée, la brique alimentaire est à déposer dans le bac de recyclage. En usine de recyclage, la matière des briques et des emballages en carton est traitée en plusieurs étapes de nettoyage et de filtrage pour éliminer tous les éléments indésirables, notamment les restes alimentaires. Cette consigne de tri reste valable pour toutes les briques alimentaires, petites ou grandes.


[NDLR : la diminution à la source du nombre de produits emballés reste la solution idéale, tout comme  la consigne des bouteilles en verre sera poins coûteuse en énergie que le recyclage du verre.]