Le Cannet. Stationnement... hasardeux.

Crédits:
textes par

Signalée ces dernières années aux autorités municipales, directement concernées puisqu’il s’agit de la Cuisine centrale, une situation abracadabrantesque s’éternise ; c’est là en effet que transitent quatre jours par semaine, les repas destinés aux écoles de la commune. Cuisine donnée à l’entreprise de restauration collective Elior qui affiche son slogan : « l’appétit du mieux »...




La cuisine municipale est située Chemin de l’Industrie dans la zone commerciale « Caneopole », très proche d’un croisement, avec peu de visibilité pour les véhicules qui arrivent de La Bocca. C’est à cet endroit que ce fait le transbordement des plateaux repas et des menus destinés aux scolaires. De longues minutes, souvent aux heures de pointe, durant lesquelles les véhicules devant passer par la zone commerciale de Caneopole, sont dans l’embarras. Il nous est arrivé plusieurs fois de nous retrouver en voiture, dans la position inconfortable où nous devions doubler le camion chargeant les plateaux repas (voir la photo). Car pas d’autre possibilité que d’empruntant la voie de circulation de gauche, à notre risque et péril. 

À cela s’ajoute que ce fameux camion qui empiète sur la moitié de la chaussée, le fait exactement sur le passage protégé (régulièrement repeint). Le reste du temps, passage sur lequel se gare un des véhicules de l’entreprise. Ainsi, ni le passage protégé ni le trottoir ne sont utilisables pour les piétons.  

Un choix de positionnement incohérent qui porterait à sourire, si ce n’était qu’il est potentiellement dangereux pour les piétons et les véhicules. D’ailleurs, en cas d’accident, les assureurs pourraient très bien se retourner vers la mairie. Ce choix est d’autant plus difficile à justifier qu’il paraît tout à fait possible de délimiter un stationnement latéral, de façon à ce que le camion réfrigéré se gare le long du trottoir et non pas perpendiculairement à la chaussée… 




L’occasion peut-être de rappeler qu’il y a une trentaine d’années la restauration collective n’en était qu’à ses débuts. Il y avait encore de nombreuses collectivités privées ou non qui possédaient leur propre personnel et leur propre cuisine et ça fonctionnait bien. Il y avait ainsi beaucoup plus de produits locaux utilisés dans les recettes, et beaucoup moins de protestations quant à la qualité et l’appétence des repas de la part des élèves et des parents… Un des arguments qui avaient décidé les collectivités et les entreprises concernées, avait à voir avec la fameuse «  chaîne du froid », qu’il ne fallait sous aucun prétexte rompre. L’était-elle vraiment rompue dans le contexte des cantines traditionnelles ? Sans vouloir entrer dans la polémique, il y a fort à parier qu’il existait d’autres raisons, bien éloignées de la diététique... 

Si quelques rares communes ont gardé leur cantine municipale, quelques autres qui avaient cédé aux chants des sirènes des puissantes entreprises de restauration collective, ont fait marche arrière, notamment à Nice où le maire a réactivé la cuisine centrale et y a installé un chef renommé, en occurrence Sébastien Mahuet