Le piégeage : une pratique barbare à éradiquer…

Elle a perduré pendant des siècles, voire plus, mais cette activité traditionnelle ne se justifie plus. Parce que la conscience de la souffrance animale s’est récemment développée et parce qu’il y a des alternatives p moins cruelles.



- avant -


L’association Peta communique régulièrement sur nos comportements vis à vis du monde animal sauvage et dénonce avec vigueur notre manque d’empathie à son égard lorsqu’il s’agit de prélever viande, peau et fourrure. Encore une fois, l’homme est confronté à son manque de cohérence. D’un côté, il est prêt à bien des sacrifices, notamment financiers, lorsqu’il s’agit de ses animaux domestiques favoris (chiens, chats...), beaucoup moins lorsque se sont des outils de travail, compagnons de chasse, de cirque, de jeux d’argent, ou de transport. D’un autre côté, il opte pour la politique de... l’autruche lorsqu’il s’agit d’animaux de boucherie ou susceptibles d’être chassés…



- après -



Le piégeage est une des pratiques les plus cruelles que l’homme ait inventé. Il n’a plus sa place dans la panoplie de nos comportements actuels. Les responsables de l’association Peta mettaient récemment en évidence le piégeage d’un coyote femelle. « Un piège métallique se referme sur sa patte, la tranchant jusqu'à l'os… Non loin de là, ses petits attendent dans leur tanière qu'elle revienne. Sachant qu'ils mourront de faim sans elle et incapable de se libérer du piège, elle tente désespérément de se ronger son propre membre pour s'échapper, en vain. Elle entend les pas du trappeur et panique. La dernière chose qu'elle verra, c'est la matraque lourde du trappeur alors qu'elle est brandie au-dessus de son crâne avant qu'elle soit tuée et dépecée. Ses petits mourront affamés et seuls… Aucun coyote, ni aucun animal d'aucune espèce, ne devrait jamais subir une telle terreur et une telle violence. » Certes, la nature est sans état d’âme mais, justement, ce qui nous distingue, n’est-ce pas notre âme et la force d’aimer ?

Des animaux piégés de la plus douloureuse façon pour que des entreprises comme Canada Goose créaient une mode et mettent sur le marché des vêtements aux cols de fourrure. Cette compagnie utilise non seulement la fourrure de coyotes piégés, mais aussi les plumes d'oies qui sont on le sait, sont cruellement traitées. Cédera-elle aux pressions de ce lobby pro-animal ? D’autres compagnies et des personnalités du monde de la mode ont déjà pris position en faveur de la condition animale… C’est la moindre des options lorsqu’on éprouve de la compassion pour nos frères animaux… « Nous sommes du même sang vous et moi »dit le Mowgli du Livre de la Jungle… Amen !



- qu'est-ce je t'ai fait ?