Comment doper la collecte des bouteilles plastique...

La production mondiale de bouteilles plastique a progressé de plus de 60 % en dix ans et atteint le chiffre exorbitant de 480 milliards de bouteilles (la plupart contenant de l’eau et des sodas). Or seulement une bouteille sur deux est triée au niveau national, une sur dix à Paris et Marseille…




Soutenue par la secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, « b:bot » vient d’être présentée à la presse le 7 décembre dernier en même temps que le nouveau projet de loi mis en place par le ministère développement durable.


La startup Green Big a été créée par trois associés Benoit Paget, Fabien Rimé, Baptiste Danezan pour développer des solutions innovantes qui servent une logique d’économie 100% circulaire. Avec b:bot, la startup met l’accent sur l’importance du recyclage : la bouteille en plastique est une ressource, non un déchet, quand elle est bien triée.


Créer un nouveau réflexe de tri chez les français ? C’est l’ambition affiché de ce collecteur de bouteilles plastique « made in France ». Solution économiquement neutre, fonctionnant sans aide ni contribution, elle peut même générer des revenus. La solution dépasse largement la machine et réinvente totalement la consigne pour la rendre adaptable, communautaire, sociale et solidaire.


Loin du modèle économique habituel du traitement des déchets, « b:bot » est unique en son genre de part son autonomie et sa rentabilité. La technologie brevetée de densification des bouteilles à la source lui autorise un stockage de 3000 bouteilles dans une machine de moins de 1 m2. A la clef, une réduction des coûts évidente puisque cela demande beaucoup moins de vidages, de manutention, de coût au m2, de transports et de logistique. De plus, l’appareil augmente les revenus en triant immédiatement les bouteilles incolores et couleurs dans ses 5 bacs et en les transformant en paillettes. Ces paillettes une fois séparées sont un produit semi-transformé, prêt pour le recyclage et beaucoup mieux valorisé à la tonne.


Totalement digitale, « b:bot » donne envie de trier, intelligente, elle s’auto-dépanne, apprend toute seule à reconnaître les nouvelles bouteilles, refuse en douceur les emballages non acceptés, informe positivement des bons gestes de tri, collecte des datas pour mieux s’adapter aux habitudes des consommateurs... Cerise sur le gâteau, elle récompense avec des centimes, points, promotions, cadeaux…