« Plan de sauvegarde des palmiers » : la CASA en première ligne…

Presque toutes les communes du littoral azuréen et varois sont concernées par la prolifération des charançons, cause de la mort prématurée de très nombreux palmiers, au risque de voir cet emblème disparaître du paysage.




La Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, avec le concours de ses communes, a décidé d’agir et déploie depuis le mois d’avril un dispositif de piégeage du Charançon Rouge, présent sur son territoire depuis 2006. Ainsi, elle a distribué des pièges à phéromones d’agrégation. Déployés à grande échelle, ils permettent d’avoir un moyen de surveillance des populations de charançons, de réduire la pression de prédation et rendent ainsi les autres moyens de lutte encore plus efficaces. Ils concourent à la lutte intégrée contre ce nuisible sur le territoire.

Depuis le lancement de l’opération en avril 2018, 250 pièges à phéromones d’agrégation ont été installés sur le territoire de la CASA, 214 chez des particuliers volontaires et 36 sur les espaces publics des communes et les déchetteries. Ces pièges ont permis d’ores et déjà de capturer plus de 19 000 charançons dont 8750 femelles. Sachant que chaque femelle pond en moyenne 250 œufs, cette opération aura déjà éviter la naissance de près de 2,2 millions de larves de charançons.



En effet, chaque particulier bénéficiaire d’un piège s’engage chaque semaine à vider le piège, comptabiliser les charançons mâles et femelles capturés, et saisir ces données via le site web dédié. Ces données permettent d’analyser les déplacements des populations et d’optimiser la lutte contre ce nuisible selon les préconisations d’experts scientifiques.

La Casa encourage et incite les particuliers à s’engager dans cette opération. Chaque candidat sélectionné recevra gracieusement un piège équipé de la phéromone pour une année (voir la photo). Contact : environnement@agglo-casa.fr. Cette opération de piégeage vient en complément des moyens de lutte obligatoire,et donc, ne dispense pas de mettre en œuvre l’une des stratégies de prévention réglementaires, ni les interventions curatives obligatoires en cas d’infestation d’un palmier situé sur sa propriété.