« Les Alpes-Maritimes, de la Révolution à l’Empire »

Une exposition des Archives départementales retrace l’histoire du département durant la période mouvementée de 1788 à 1814, qui vit naître les institutions républicaines actuelles. Maison de la Nature, du 6 janvier au 28 février, Parc naturel départemental de la Grande Corniche.




En juillet 1788, Louis XVI se décide à convoquer les États généraux, assemblée qui doit aider le roi à résoudre la crise des finances royales. Au printemps 1789, l’élection des députés, par ordre États généraux s’accompagne de la rédaction de cahiers de doléances qui témoignent des soucis des Français. Ainsi, dans la sénéchaussée de Grasse, nombreuses sont les revendications relatives aux droits seigneuriaux, à la dîme, à la justice et aux libertés individuelles.


Sous le commandement du général d’Anselme, les troupes françaises pénètrent le 29 septembre 1792 dans Nice, soumise au pillage, et atteignent Monaco le 22 octobre. Le 4 février 1793, la Convention décrète que le Comté de Nice formera le département des Alpes-Maritimes et y réunit Monaco le 14 du même mois.


En 1800, le Comté de Nice compte trois arrondissements ayant pour chef-lieu Nice, Puget-Théniers et Monaco. L’arrondissement de Grasse reste rattaché au département du Var. Avec la création du corps préfectoral par la loi du 28 pluviôse de l’an VIII (17 février 1800), le préfet devient dans chaque département le représentant du pouvoir exécutif tandis que dans chaque arrondissement, un sous-préfet relaie l’autorité du préfet. Les conseillers généraux, nommés par le pouvoir exécutif parmi une liste de notables, peuvent formuler des vœux mais sont en réalité étroitement contrôlés par l’État…


Une exposition sur un passé pas si lointain qui nous fera mieux comprendre le...présent.