Cannes Festival : clap de fin

pour la 68ème édition...

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Le photographe Daniel Beguin, présent sur la manifestation cannoise depuis déjà quelques années, se régale toujours autant de faire les Montées des Marches du Palais et de participer aux traditionnels photocalls. Rappel du Palmarès, visuels inclus...


Jacques Audiard et sa Palme d'Or

Le rideau vient de tomber sur le 68ème Festival du film de Cannes et le jury présidé par Ethan et Joel Coen a rendu son verdict et distribué ses prix :

La Palme d’Or va au long métrage de Jacques Audiard « DHEEPAN »

Dheepan est un combattant de l’indépendance tamoule, un Tigre.
La guerre civile touche à sa fin au Sri Lanka, la défaite est proche, Dheepan décide de fuir.
Il emmène avec lui une femme et une petite fille qu’il ne connait pas, espérant ainsi obtenir plus facilement l’asile politique en Europe.
Arrivée à Paris, cette famille vivote d’un foyer d’accueil à l’autre, jusqu’à ce que Dheepan obtienne un emploi de gardien d’immeuble en banlieue.

Dheepan espère y bâtir une nouvelle vie et construire un véritable foyer pour sa fausse femme et sa fausse fille.
Bientôt cependant, la violence quotidienne de la cité fait resurgir les blessures encore ouvertes de la guerre.
Le soldat Dheepan va devoir renouer avec ses instincts guerriers pour protéger ce qu’il espérait voir devenir sa vraie famille.

Un Grand Prix a été décerné au film « Saul fia » (le fils de Saul) de Laszlo Nemes.
Il s’agit d’une fiction sur les sonderkommandos travaillant aux fours crématoires d’Auschwitz-Birkenau en 1944.


Vincent Lindon, Prix d'Interprétation masculine

Le Prix d’Interprétation masculine reconnaît le talent de Vincent Lindon dans « la loi du marché » de Stéphane Brize.
Pour l’Interprétation féminine, il y a un prix ex-æquo pour Emmanuelle Bercot dans « Mon roi » de Maïwenn et pour Rooney Mara pour le rôle de Thérèse dans « Carol » de Todd Haynes.


Emmanuelle Bercot, Prix d'Interprétation féminine

Il faut aussi citer :
  • le Prix de la mise en scène attribué à HOU Hsiao-Hsien pour NIE YINNIANG (L’assassin).
  • le Prix du Jury pour « the lobster » de Yorgos LANTHIMOS.
  • le Prix du scénario à Michel FRANCO pour CHRONIC.
  • la Palme d’or du court métrage pour « WAVES’98 » d’Ely DAGHER.
  • le Prix un certain regard pour « HRUTAR » (béliers) de Grimur HAKONARSON.
  • la Caméra d’or pour « La tierra y la sombra » de César Augusto ACEVEDO présenté dans le cadre de la Semaine de la critique.
  • le prix du Jury œcuménique au film « Mia Madre » de Nanni Moretti.

Le Festival a maintenant fermé ses portes et l’heure est au démontage, tous les festivaliers ont pris le chemin du retour et nous nous retrouverons l’année prochaine pour une 69ème édition.


Azema et César Augusto Acevedo, Caméra d'Or