Mer Méditerranée et plus
si affinité...
Trois projets présentés par le Pôle Mer Méditerranée ont été retenus pour un financement par l’Etat et les collectivités territoriales, pour une enveloppe 10,7M€. Il s’agit d’Inovanex, Emr’stock et Drum’vie.
Ces projets s’inscrivent
dans la stratégie du Pôle Mer Méditerranée qui a pour ambition de développer
durablement l’économie maritime et littorale, sur le bassin méditerranéen, en
Europe et dans le reste du monde. En Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Languedoc-Roussillon et Corse, le pôle fédère plus de 360 membres, autour de
thématiques maritimes et littorales à forts enjeux sociétaux et
environnementaux, les acteurs scientifiques et économiques.

Inovanex
- Développement d’annexes légères à base d’un nouveau matériau -
Les limitations actuelles des annexes sont un frein à
l’achat pour certains utilisateurs (plaisanciers occasionnels, plaisanciers
naviguant sur des bateaux de moins de 8m…). Le projet a pour but de développer
un nouveau matériau composite qui permettra de constituer une annexe de 2 à 3
fois plus légère et plus compacte une fois pliée. Il inclura les accessoires
(rame, tableau arrière, plancher…), avec l’objectif de les rendre pliables. Budget : 2,3 M€ en R&D dont 0,76 M€ d’aides publiques.

Emr’Stock
- Solution de stockage massif de l’énergie -
Le projet est né du besoin d’obtenir des solutions
permettant de palier à l’intermittence des moyens de production d’électricité.
L’intégration des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique engendre
des problématiques que le stockage d’énergie permet de dépasser. La solution
proposée consiste à convertir sous forme de chaleur les pics de production
d’électricité qui ne sont pas absorbés par le réseau. La chaleur stockée à
haute température permet ensuite de restituer l’électricité au réseau quand il
en a le plus besoin. Budget : 4,6 M€ en R&D dont 1,5 M€ d’aides publiques.

Drum’Vie
- tambours filtrants de centrales nucléaires et thermiques littorales -
Suite aux événements de Fukushima, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décidé de renforcer la sécurité sur les centrales nucléaires Françaises. Environ 60 tambours filtrants sont ainsi à remplacer par des nouveaux avec de fortes contraintes de fiabilité, performances et coût. L’eau de mer est un fluide fréquemment utilisé dans les circuits de refroidissement des industries implantées en zones littorales et portuaires, pour les centrales nucléaires mais également pour les raffineries et les centrales thermiques.
Le projet vise à réaliser des tambours quatre fois plus performants,
moins couteux, plus fiables et respectueux de l’environnement, pour ces usines
littorales grandes consommatrices d’eau de mer dans leurs process. Budget : 3,8
M€ en R&D dont 1,6 M€ d’aides publiques.