Alpes-Maritimes : quand le berger répond
à la bergère...
Quand le préfet Adolphe Colrat, répond au maire de Nice et président de la Métropole azuréenne, Christian Estrosi... Pour le premier nommé, il est clair qu’après examen, les communes niçoises concernées, ne sont pas éligibles aux aides d’Etat. Explication de texte :
Dans le cadre du dispositif mis en œuvre pour l'indemnisation des
dégâts subis par les collectivités à la suite des intempéries survenues dans le
département des Alpes-Maritimes en janvier 2014, le Secrétaire général de la
Préfecture a réuni le 
Il s'agissait de faire le point sur les subventions susceptibles d'être
accordées par les différents co-financeurs aux collectivités qui avaient déposé
un dossier d'indemnisation.
Immédiatement après l'épisode climatique précité, le Ministre de
l'Intérieur a décidé de mettre en œuvre le dispositif prévu pour la réparation
des dégâts non assurables causés par les calamités publiques dans le cadre des
aides exceptionnelles pouvant être accordées aux collectivités territoriales.
C'est ainsi qu'une mission interministérielle a été constituée afin de
procéder à une évaluation des dommages susceptibles d'être pris en charge.
Après avoir dressé un inventaire des dépenses éligibles et rencontré les
différents élus et services concernés, la mission a adressé son rapport au
Préfet. Elle a considéré que la solidarité nationale devait s'exprimer
fortement pour les collectivités les plus touchées au regard de leur capacité
budgétaire. Elle a décidé de tenir compte à la fois de l'ampleur des dépenses
devant être engagées et de l'importance des ressources de chaque collectivité.
La mission a ainsi retenu douze communes et
un syndicat de communes et écarté les collectivités pour lesquelles le montant
cumulé des dépenses était inférieur à 1% de leur budget.
Il convient de noter que, pour les communes de la Métropole, les
dépenses induites par les intempéries relèvent des compétences qui lui ont été
transférées lors de sa création. Le montant cumulé de ces dépenses, à la charge
de la Métropole à la suite de ce transfert de compétences, est inférieur à 1%
de son budget. La Métropole a aussi bénéficié d'une dotation de fonctionnement
plus importante pour tenir compte de ce transfert de compétences.
L'objectif de l'Etat, reprenant en cela les principes qui ont guidé la
mission interministérielle pour mener ses travaux, est de faire jouer la
solidarité nationale en faveur des collectivités les plus touchées. C'est sur
le fondement de cet objectif que les subventions seront réparties.
NDLR : Il semble donc que le député-maire qui tire sur tout ce qui bouge, ait dégainé ici un peu vite. Il avait déjà tiré quelques cartouches à propos de l’annonce faite par le préfet d’interdire tout signe d’appartenance à la Corse à l’occasion de la dernière rencontre de football Nice- Bastia. D’après lui cet interdit aurait contribué à échauffer les esprits alors que selon les services de l’Etat, il s’agissait d’une mesure destinée avant tout à protéger les supporters des deux camps.