Bien plus qu’une croisière… une transat

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Si les croisières ne manquent pas de charme pour découvrir de nouveaux rivages, les « transatlantiques » permettent de se déconnecter complètement de la vie de tous les jours.



Une « Transat », c’est 5000 kilomètres sur l’Océan Atlantique, hors du temps, sans voir la terre. Durant plusieurs jours, on renoue avec la lenteur. C’est une expérience unique, un voyage qui peut changer votre vision du monde.


Déjà, avant de lever l’ancre, un petit choc émotionnel se produit lorsque l’on aperçoit l’éblouissant bateau blanc attendant patiemment votre montée à bord. Très vite, dès que l’on a largué les aussières et que la terre s’éloigne, l’évasion est immédiate. L’esprit commence à vagabonder. Entre tangage et roulis, on se laisse bercer doucement en regardant la grande nappe bleue tout autour, plate jusqu’à l’horizon qui s’annonce immense.

Une immersion marine de plusieurs jours :


Une transatlantique, c’est une certaine idée de la liberté entre deux continents que l’on cherche à relier. Elle nous donne l’impression de développer une notion relativement nouvelle de « plaisir durable » qui ne nuit à personne, ni à soi-même, une sorte d’épicurisme nouveau fondé sur le contraste avec notre vie de terrien. Elle est aussi un refuge pour esprits méditatifs qui aiment rêver d’éternité. Pour les amoureux des grands espaces, elle est aussi une autre vision idyllique du monde.

Forcément, les journées sont longues à bord. Mais on prend son temps pour tout. C’est bien le seul endroit où l’on ne culpabilise pas de ne rien faire toute la journée et de ne pas s’occuper des autres. « Il n’est jamais trop tard pour ne rien faire », disait déjà Confucius !
 Sans téléphone portable qui sonne et sans liaison Internet possible, voilà des journées pour ne penser qu’à soi, pour suspendre le temps. On assouvit un besoin de paix. Car ici, chaque journée débute comme un dimanche matin, où l’on continue son rêve de plénitude commencé la veille. Car, chaque matin on se réveille, toujours en plein océan, sous un ciel parfois différent. Tous les jours, on vit ainsi des moments de grâce, d’insouciance et de sérénité propices aux réflexions philosophiques ou métaphysiques, des moments de contemplation aussi.
L’envoûtement océanique est bien réel. En traversant l’océan, on pénètre le monde pur de l’azur, et un peu l’âme de la mer. L’immersion est profonde avec les éléments de la nature sur une mer à perte de vue, toujours changeante qu’on ne se lasse pas de regarder au fil de la journée. On découvre ses couleurs différentes, indigo d’un côté du bateau, scintillante dans le sillage du soleil de l’autre, son humeur changeante, ses crêtes blanches ou d’argent le jour, ses reflets d’or au crépuscule, à perte de vue. On glisse sur le temps, tantôt à la poupe du navire, tantôt à la proue, en écoutant sans fin ce chant des sirènes, le bruit régulier des vagues dans le sillage du bateau. On se laisse envahir par leur présence continuelle. Ici règne une douce langueur que l’on adopte naturellement. Le bien-être devient une habitude et parfois même la religion du moment.



Une douceur de vivre en plein désert océanique :


Chaque jour à bord, on ne se presse pas. On respire, on contemple. La lenteur est partie intégrante de la jouissance du déplacement et de la communion avec la mer. Un navire, c’est un vivier humain multiculturel avec des passagers de tous horizons et de tous âges, qui ont les mêmes attentes. Alors, on communique, cheveux au vent, accoudés sur le bastingage, les yeux rivés sur l’horizon. On parle, on partage, on échange, on rit. On lit aussi, on joue aussi en fonction des animations proposées, on écoute de la grande musique, de la soul ou du jazz, jusqu’à ce que le soleil décroisse lentement à l’horizon. Mais la lune est déjà là, prête à éclairer la soirée.
Le voyage se poursuit ainsi…sans « jet lag » en prime. Il suffit de reculer (ou d’avancer selon le sens de la traversée) sa montre d’une heure par jour, ou tous les deux jours (selon la vitesse du bateau), pour être parfaitement calé à l’arrivée sur l’autre continent.
Entre temps, durant toute la traversée, la gourmandise aura été souveraine pendant les longues plages horaires, des petits-déjeuners aux déjeuners et dîners, sans compter les en-cas et les dégustations de fruits frais apportés directement à votre transat. Visiblement, on s’affaire ici à faire plaisir toute la journée. La lenteur gagne en saveurs ! Ajoutez à cela, un service aussi attentif que dynamique et enthousiaste, avec un personnel qui se relaie depuis tôt le matin jusque tard dans la nuit,  pour promouvoir à bord ce que l’on peut appeler le BIB (Bonheur Intérieur Brut) ; alors, vous serez conquis.
Le bonheur a un nom, un nom féminin singulier : il s’appelle « Transatlantique », un morceau de vie à la couleur d’éternité.

La formule « tout compris » du Club Med II :

Sur cet imposant paquebot à voiles, c’est la liberté avec un grand « L » qui commence aux deux bars ouverts toute la journée, le Venise et le Moby Dick. Tous deux mettent en avant de fabuleux cocktails du jour, avec ou sans alcool. Le champagne est servi à discrétion dès 18 heures,… un grand bonheur de siroter sa flûte lorsque le bateau navigue dans le soleil couchant !
La bonne idée du Club Med, c’est de changer périodiquement de chef de village et de cuisinier, une manière d’établir le changement dans la continuité. Le Chef de Village de cette saison, Olivier Sanchez, jeune grenoblois de 40 ans, formé au management d’entreprise : il est le chef d’orchestre, dirigeant une équipe de 200 personnes (GO et GE). Il sera à bord du bateau au moins jusqu’en octobre 2012, sur le pont dès 8 heures jusqu’à plus de minuit, pour s’occuper du bonheur de chaque passager. Depuis le mois d’octobre, Pierre Parré est aux commandes des fourneaux, à la tête d’une brigade de 26 personnes en cuisine, dont deux sous-chefs, un chef pâtissier et un chef boulanger. Il a été formé dans de belles maisons champenoises estampillées Michelin, avant d’intégrer plusieurs « Clubs Med » haut de gamme.


Le midi, service sur le pont, à l’ombre des parasols,ou au « Méditerranée », restaurant climatisé aux larges baies panoramiques, avec une formule « buffet à thème », Neptune (la mer), Atlas (marocain), Cinq Sens (italien), d’Antan (légumes oubliés et recettes anciennes), Méditerranée, Voyage (exotique), ou encore, Caraïbes. Chacun d’eux offre pas moins de 22 entrées froides, dont six salades composées, l’entrée « traiteur », six plats de crudités, une spécialité du jour à l’assiette, des poissons marinés. L’obsession du chef : le goût et la fraîcheur des produits présentés ! Viennent ensuite une douzaine de plats chauds, viandes et poissons, grillés ou en sauce, viandes rôties à la découpe, des plats de légumes préparés de multiples façons, sautés et frits aussi, des compositions diététiques ou végétariennes, des pâtes « minute » aux parfums de votre choix, avant le plateau de fromages que l’on accompagne de l’une des dix sortes de pains, suivi d’une dizaine de desserts différents, tant en pâtisseries qu’en préparations de fruits frais. Tout est à discrétion, comme le vin, la bière, les eaux minérales et le café.


C’est chaque soir que se joue la grande partition du chef, avec un menu « service à l’assiette » servi dans les deux restaurants, Le Méditerranée et le Magellan, ainsi que sur le pont. Un menu en cinq services, avec un choix d’entrées, de plats et de desserts dans la grande tradition culinaire française, comme, par exemple, en entrées, cassolette de Saint-Jacques au Champagne et sa fondue de poireaux, raviolis aux truffes ou salade folle au magret de canard farci au foie gras ; en plats, filet de rouget en tapenade et au beurre d’orange, filet de bœuf et sa sauce aux morilles ou carré d’agneau au romarin, … avant l’incontournable chariot de fromages, accompagné d’une salade et de fruits secs, et les choix de desserts.


Pour une alliance parfaite, une courte carte de grands vins en option payante permet d’apprécier quelques bons crus de Bordeaux, Bourgogne et Val de Loire à prix raisonnables (à partir de 15 €). Rien ne manque, même pas la cave à cigares (en option) avec une sélection des meilleurs cigares du monde… Que souhaiter de plus, à l’instar de l’ami de tous « Charles », cet habitué du bateau qui a fêté dernièrement ses 2200 jours de croisière à bord du Club Med II. C’est un signe : le bonheur est aussi sur l’eau !




Prochaine Transatlantique sur le Club Med II : 28 avril au 4 mai 2012 (à partir de 3490 €)

Autres navires et compagnies maritimes assurant des transats : Costa Croisières, Silversea, MSC Croisières, Star Clippers, Queen Mary. Ou encore, pour toutes informations pratiques, et  promotions de dernière minute, l’agence niçoise, leader sur le marché : ABCroisières : téléphone : 0 826 106 106.