Œnologie : un Rosé d’Alsace, qui l’eût... cru !

Les gens du Midi n’en reviennent pas.

Le Rosé est-il ou pas, né dans le Midi ? En tous les cas, il y prospère et après des années de tâtonnements (c’était il y a longtemps…), il a gagné ses lettres de noblesse et, au fil des techniques de plus en plus pointues, s’est imposé à tous les œnologues. Quel ne fut notre étonnement donc de nous voir proposer un Rosé d’Alsace dans un restaurant du Sud de la France. Étonnement puis ravissement. Il faut dire que la Maison Arthur Metz avait bien fait les choses, à commencer par la bouteille satinée qui met élégamment le produit en valeur. Mais, bien sûr, il faut que le reste soit à la hauteur de l’emballage.

Et le reste suit. Ce 100 % Pinot gris, cultivé sur une sélection de parcelles de 12 ares chacune, récolté à la main, vinifié en macération pelliculaire, élevé sur lies, a un pouvoir certain de séduction. Comme pour beaucoup de ses cousins alsaciens, il met le fruit en avant. Le Roséal 2010, tient ses promesses avec sa jolie robe saumonée et un nez dominé par les notes de poire et de fraise. En bouche, il offre un beau volume et l’impression de croquer dans les agrumes. Passe sans problème de l’apéritif au dessert. Il accompagnera parfaitement les poissons grillés. À consommer à… l’ombre, refroidi à 8°.

  • la Maison Arthur Metz – située à Marlenheim, à proximité de Strasbourg, est le premier producteur de Vins et Crémants d’Alsace – tel. 03 88 59 28 60 - le Roséal 2010 se trouvera chez les cavistes aux alentours de 8 €.