Positionner la Côte d’Azur comme destination d'excellence du tourisme d’affaires,

telle est la mission du Club « Premier Events Partners », mis sur les rails par le CRT.

Le tourisme d’affaires et le tourisme de loisirs sont devenus au fil de ans, les fers de lance d’une industrie qui subit de plein fouet la crise, la concurrence des marchés, l’érosion d’une destination… glamoureuse. Cannes a longtemps été, sur la Côte, le leader incontesté en ce domaine, juste derrière Paris. Mais d’autres villes ont-elles aussi senti tout l’intérêt de capter ce juteux marché. Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulon… s’y sont mis. Dans les Alpes Maritimes, Nice bien évidement, a rappelé qu’elle restait la capitale et disposait d’atouts indéniables, avec son aéroport à portée d’Acropolis. Quant à son offre hôtelière, avec 10 000 chambres elle pouvait rivaliser avec Cannes. Antibes, Grasse, Menton, qui elles aussi ont voulu leur part du gâteau… Sans parler de la Principauté monégasque, SBM aidant, qui a su, intelligemment… capitaliser sur ce produit.

Les dernières nouvelles confirment malheureusement la tendance générale, même si le tourisme sur la Côte d’Azur n’est pas le plus mal loti, on va le voir. En janvier, le trafic traité par les aéroports internationaux, à l'échelle européenne, a chuté de 8.9 %. Et sur le mois de février, l'Espagne annonce une chute de 15.9 % des arrivées de touristes étrangers.

Une évolution semblable est observée sur la Côte, qui subit depuis janvier une forte diminution de sa fréquentation étrangère. En conséquence, environ 70% des nuitées " marchandes " sont le fait de la clientèle nationale, ce qui constitue quasiment un record. Cette baisse du nombre de visiteurs s’accompagne de celle de la dépense moyenne de la clientèle, due en partie à la diminution des tarifs consentis par les hôteliers qui ont su réagir à temps.


- de gauche à droite : Denis Zanon, directeur de l'OT de Nice, Dominique Charpentier, directeur du CRT, Rudy Salles, adjoint au Tourisme, Dimitri Triadafilidis, directeur d'Acropolis, Henri Céran du Convention bureau -

Mais, pas de panique. Il faut retrousser ses manches, faire preuve d’imagination et de détermination. Voilà plus d’un an que le Convention Bureau Riviera Côte d’Azur, dirigé par Henri Céran et issu du CRT Nice Côte d’Azur, travaille sur la mise en place d’une structure capable de repositionner la Côte d’Azur en pole position. L’idée était de fédérer en priorité les professionnels de l’ensemble du département animés de la même ambition de la même stratégie et désireux de mettre des moyens en communs. L’objectif est aujourd’hui atteint.

Le Club « Premier Events Partners », a donc pris forme. Composé de 43 membres privés et 5 organismes publics c’est un exemple unique en France qui utilise les outils marketings les plus pointus et les plus performants dont une impressionnante banque de données.

La Première action sur l’agenda du club, s’est déroulée du 20 au 22 mars, l’Event Connoisseur’s First Course a accueilli pendant deux jours soixante-dix professionnels français et étrangers venus de 17 pays tous directeurs d’entreprise spécialisées dans le tourisme d’affaires, accompagnés d’une vingtaine de journalistes spécialisés et de la presse économique, venus découvrir les nouveautés de la Côte d’Azur et participer à un forum sur l’économie, la recherche, les pôles de compétitivité du département et l’OIN de la plaine du Var avec ses grands équipements .

Un mot sur le financement qui est essentiellement assuré par les membres du Club (Palais des Congrès, hôtels, restaurants, agences réceptives, traiteurs, transporteurs…), en fonction de leur importance.

Aujourd’hui le tourisme d’affaires représente 30% des recettes touristiques (on sait que la dépense d’un touriste d’affaires est quatre fois supérieure à celle du touriste de loisirs) et attire sur la Riviera 500 000 congressistes. C’est dire toute l’importance qu’il convient de donner à ce secteur du marché. De nombreux acteurs institutionnels et privés en sont certains et d’autant plus déterminés à tout mettre en œuvre pour rester concurrentiels. L’outil inventé par le Convention bureau du CRT Riviera Côte d’Azur, semble sur ce point particulièrement approprié.


- au premier plan, le chef Philippe Joannès et le PDG de Lenôtre, Patrick Scicard -