Côte d’Azur : les méduses jouent

à cache-cache avec les baigneurs…

On les avait vu ici, elles sont là… où on ne les attend pas. Nice et Var -Matin on en fait leurs unes, la presse magazine en parle et Internet nous livre régulièrement des infos sur ce sujet urticant. On apprend par exemple qu’au Japon, elles ont pris cet été plusieurs plages d’assaut et des centaines de baigneurs ont dû se rendre à l’hôpital le week-end dernier à la suite de piqûres. Là-bas comme ici, on se pose les mêmes questions. Pourquoi cette recrudescence que tout le monde peut constater ? Les scientifiques japonais mettent en avant « l'intensification de la pêche et l'expansion de l'aquaculture qui auraient fait grimper le potentiel d'interaction entre les humains et les méduses ».

Ce qui est sûr, c’est que le phénomène n’est pas simplement local. En Namibie ou en Alaska, au Venezuela comme au Pérou, sur les plages du Nouveau-Brunswick ou dans les calanques de Marseille, le réchauffement des mers semble là aussi favoriser leur prolifération. Quant à l’Australie, c’est une autre paire de manches, certaines zones du littoral, sur plusieurs centaines de kilomètres, sont colonisées par des méduses, certaines minuscules, dont les piqûres sont mortelles…

- infestée, l'été dernier, Théoule-sur-mer, a affiché cet avertissement -

Fort heureusement, nous n’en sommes pas là sur la Côte d’Azur, mais il y a de quoi s’inquiéter et qui a été piqué garde de cette expérience un bien mauvais souvenir, propre à le dissuader de tenter à nouveau l’expérience. Pour les habitués de la baignade, nous en connaissons peu qui, ces derniers étés, n’ont pas connu la désagréable brûlure.

Les pouvoirs publics, les plagistes et mêmes les hôteliers, se sentent concernés par le risque potentiel que les « invitées de l’été » font courir à leur industrie… touristique. Personne n’a de solution miracle et surtout rapide. Si jusque là, la présence des méduses a été relativement discrète, la menace existe toujours. Certaines municipalités se sont équipées de quelques centaines de mètres de filets protecteurs. C’est la solution la plus chère.

La moins chère des alternatives consiste à appliquer préventivement une crème solaire qui a des vertus anti-piqûres. Certains d’ailleurs ont pu voir des hôtesses distribuer des échantillons MEDUSYL sur une vingtaine de plages du Var, des Alpes-Maritimes et de la région marseillaise.


- une des avenantes hôtesses Médusyl -

  • Vendue en pharmacie, la crème anti-méduses prend le nom de Médusyl ; chez Décathlon, elle s’appelle Médusol.