Alpes- Maritimes : les dés sont jetés pour l’UMP,

en attendant les élections sénatoriales du 21 septembre prochain, on s’active, aussi bien à droite qu’à gauche…

Si les Alpes de Haute Provence et le Var avaient choisi depuis plus d’un mois ses dignes candidats aux élections sénatoriales, les Alpes Maritimes traînaient les pieds. Qui, que, quoi, donc ? Et de prendre la température des uns et des autres. Y vas-tu, y vas-tu pas, en es-tu, en es-tu pas ? On savait que Jean-Pierre LELEUX, maire de Grasse, vice–président du Conseil général, était bien placé. On avançait aussi le nom de Colette GUIDICELLI, 1er adjointe de Menton, elle aussi vice présidente du Conseil général. C’est confirmé, la commission d’investiture de l’UMP, présidée par Jean Claude Gaudin, Alain Marleix et Patrick Devedjian a tranché. Ils seront tous les deux en tête d’une liste où on trouvera aussi les noms de Louis NEGRE, maire de Cagnes-sur-Mer, Marguerite BLAZY, adjointe au maire d’Antibes, Charles-Ange GINESY, maire de Péone. Michèle OLIVIER, maire d’Andon et Honoré COLOMAS, Maire de St André-de-la Roche, postuleront, eux, pour une suppléance.

On remarquera sans surprise l’absence de Jacques Peyrat, en rupture de ban et de siège. Le sénateur sortant radical Pierre Laffitte, 83 ans, affirme vouloir se représenter et constitue une liste qu’il devra déposer avant le 12 septembre.

Cette année, c’est un tiers des sièges de la « Haute Assemblée » qui sera renouvelé. Pour tenir compte de l'augmentation de la population, 12 sièges ont été créés dont un dans les Alpes Maritimes. Pour la première fois depuis la réduction, en 2003, du mandat sénatorial de neuf à six ans, l'intégralité des sénateurs élus en septembre 2008 auront un mandat de six ans.

Les sénateurs sont élus en deux tours si nécessaires, mais le même jour, par un corps de grands électeurs. Ils sont composés d’élus membres de plein droit : députés, conseillers régionaux, conseillers généraux. Mais la grande majorité est composée de délégués des conseils municipaux. Les dernières élections régionales de 2004, les cantonales de 2001 et 2004 et, surtout, les municipales de 2008, ont été assez nettement gagnées par la gauche, ce qui devrait mathématiquement se traduire par une augmentation de nombre de sénateurs de gauche. Certes, la problématique est différente dans les Alpes Maritimes où la droite est très majoritaire.

Aussitôt le choix fait, on s’agite déjà pour composer les listes pour les régionales… de mars 2010. Christian Estrosi, l’homme clé du département, qui peut se prévaloir de son expérience de secrétaire d’Etat, a été contacté par Nathalie Kosciusko-Morizet, comme lui secrétaire générale adjointe de l'UMP. Elle compte sur ce véritable Passepartout pour l’aider à confectionner la future liste de l'Ile-de-France… en toute quiétude.

  • lire ici notre article : les régionales, session de rattrapage