Alpes Maritimes : le temps change,

Les méduses envahissent nos rivages, les maisons de l’arrière pays se détériorent suite aux aléas climatiques…

La préfecture a répondu favorablement aux demandes de plusieurs communes du département qui souhaitaient être reconnu comme ayant été victimes de « catastrophes naturelles ».

Voilà qui est fait. Par arrêté du 7 août dernier, paru au Journal officiel le 13 août, les communes suivantes ont pu bénéficier de cette procédure. Il s’agit d'Antibes, Bar sur Loup, Biot, Cabris, Cagnes sur Mer, la Colle sur Loup, Contes, Gattières, Grasse, Levens, Mougins, Opio, Pégomas, Peillon, Pierrefeu, Roquefort les Pins, Le Rouret, Saint Jeannet, le Tignet, Vallauris, Vence, Villeneuve Loubet.

Certaines d’entre elles l’ont obtenu au titre de « mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols » ayant eu lieu en 2003 et ou en 2007. En clair, ces étés là ont été trop secs et les mois qui ont suivis trop pluvieux. Le sol s’est crevassé provoquant des dommages aux constructions et les orages violents ont fait gonflé les fondations parachevant les dégâts.

Comme pour les crues mesurées à l’aune d’une centaine d’année, ce type de catastrophe naturelle était jusque là plutôt rare et mal recensé car, les clauses d’assurances ne prévoyaient aucune sorte de dédommagement. Quoiqu’en pense les « négationnistes » du changement climatique, la convergences de signes annonçant une évolution des climats sur la planète, devient une triste évidence. Une évolution dont on peut craindre les conséquences pour la vie animale et en particulier celle des mammifères… supérieurs.

  • les sinistrés n'ont eu qu'un petit 10 jours pour déposer un état estimatif des pertes qu’ils ont subies auprès de leurs compagnies d’assurance, afin de bénéficier du régime d’indemnisation instauré par la loi n° 82-600 du 13 juillet 1982 modifiée.