Cannes : airs de fête,

le courant passe…

Catégorie Les Arts au soleil

Belle initiative monsieur l’ex ministre de la culture Jack Lang ! Depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, votre fête de la musique a fait bien des émules, franchissant même l’Atlantique…

Les artistes français reconnus profitent de cet événement, en ce premier jour de l’été, pour revenir sur leur terre d’origine comme Jehro, la voix world française, à Marseille ou alors s’expatrier comme les superstars planétaires telles que l’américaine Estelle ou l’australienne Micky Green qui, accompagnées de chanteurs français comme Christophe Willem, ont fait vibrer la Tour Eiffel et ses 100 000 spectateurs.

- Habib Koite -

Le Parc des Princes ne s’est pas encore remis des 30 000 groupies du groupe Tokio Hotel, la place Bastille a joué Rock and Roll avec Empyr, beaucoup l’appellent le renouveau du rock français ce groupe constitué par d’anciens membres de Kyo

Le palais des Festivals a-t-il essayé de se faire pardonner sa dernière palme… française ? Il a misé sur l’internationale, « l’absence de frontière », pour sa programmation musicale comme l’a souligné Bernard Oheix, directeur de l’événementiel au Palais des festivals de Cannes. Cet exotisme auditif commence par… un membre de sa famille, son petit cousin mais, loin d’être un étranger pour les téléspectateurs du jeudi soir : Cédric, candidat malheureux de la nouvelle star.

- Cédric -

Le jeune homme a enchaîné deux compositions personnelles et quelques chansons déjà interprétées pendant l’émission, oubliant sa reprise d’Alain Bashung au grand dam de ces trop rares fans.

Le micro reste français puisque le candidat de cette sorte de télé crochet lègue la place à Miro. Mélange étrange entre Louis Chedid et Albin de La Simone, le chanteur amuse le public avec ses anagrammes rythmiques et les clins d’œil à Police dans ses compositions.

Les spectateurs sont enfin prêts à accueillir la tête d’affiche : Habib Koité & Bamada. Ce groupe africain aux sonorités folk conquit la foule trépignante ; profitant de cette folie fugitive, les musiciens font même monter des enfants compatriotes sur scène pour rentrer en une transe mystique. L’ambiance étant réchauffée, la foule attisée est prête pour le premier feu d’artifice de la saison !

La fête se refroidit peu à peu aux mélodies insolites de la formation des Balkans, Darko Rundek et Cargo Orkestar. L’expérience musicale se renouvellera pour le festival pyrotechnique après l’embrasement céleste !

- Darko et Cargo -



Solène Lanza texte et photos -

- mention : www.pariscotedazur.fr – juin 2008 –
- écrire au magazine, ses désabonner -