« La politique, ça use, ça use, la politique ça use énormément ». Henry Leroy, pas usé pour deux sous, indiquait lors de la présentation de sa liste pour les municipales qu’un nombre important de ses colistiers n’avait pas souhaité repartir pour un autre mandat. Non pas pour manifester un désaccord, preuve si l’en fallait, les anciens étaient là, invités à rencontrer les nouveaux partenaires du maire.

Pragmatique, le maire avait diligenté un questionnaire remis à ses administrés et s’est appuyé sur les résultats (50 % de retour) pour bâtir son programme. Priorité au cadre de vie, à l’action sociale et à l’enfance, à la sécurité. Satisfecit dont il peut se vanter, une gestion des finances approuvée à 95 % - nous verrons si son score dans les urnes s’en rapproche…

L’environnement et la protection d’un territoire dont 70 % est classé, est un souci majeur. Henri Leroy parle d’un territoire « terriblement convoité »… politiquement, par ses adversaires qui aimeraient peut-être que la commune serve d’exutoire et de cité dortoir. L’étendue de ses espaces non urbanisés attire aussi des projets qui font peur comme celui, poussé par l’administration, d’installer un centre de stockage de déchets… Inconcevable sur la route d’or du mimosa, tel est l’avis de beaucoup de Mandolociens et Napoulois, c’est aussi l’avis du maire.

Pour revenir sur cette liste, on y trouvera les noms de chefs d’entreprise, de commerçants, de retraités et de personnes issues de l’éducation nationale. Le monde associatif est lui aussi, comme il se doit, bien représenté. Citons parmi les premiers sur la liste du maire, les noms de Monique Robory-Devaye, de Jacques Berthelot, de Christine Lequilliec, d’Yves Simon, de Josiane Ghibaudo, de Remy Alunni, de Sandrine Casinelli et de Georges Lorenzelli…

En fin de liste, Marie-José Garbay – qui fut la suppléante du maire pour les législatives – et Maurice Muller ancien élu : tout un symbole !

Le vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes a retrouvé son sourire et son étiquette UMP qu’il avait préféré abandonner le temps d’une intense et dure campagne aux législatives…

• dans l’attente d’un éventuel développement judiciaire concernant la plainte pour diffamation et la mise en examen de Bernard David, envoyé par le maire de Cannes porter la dissidence, la campagne électorale s’annonce relativement calme pour Henry Leroy.

Alain Dartigues

- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 -
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