Les « Épicuriens » en confrérie,

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au Vista Palace, Roquebrune Cap Martin.


- Christophe Gorgeret et le chef Charles Séméria en compagnie de vignerons partenaires, photo Patrick Flet -

Le Larousse définit l’« épicurisme » comme : « une morale hédoniste axée sur la recherche des plaisirs naturels et nécessaires ». Fervent adepte de cette philosophie, Christophe Gorgeret en a fait sa règle de vie, aussi bien privée que professionnelle. En créant sa première boutique à Nice, en 2006, il a voulu promouvoir les produits de terroir, de qualité, de préférence français : vins, champagne, alcools, truffes, caviar d’Aquitaine, miel, confitures…tout ce qui est proposé à la vente a fait l’objet d’une dégustation par un comité spécialisé d’Epicuriens.

Devant le succès remporté par cette « épicerie fine » pas comme les autres, Christophe Gorgeret vient de créer une franchise nationale, et organise une quinzaine de réunions annuelles, sous formes de week-end ou de journées, dans toutes les régions françaises, consacrés à l’art de bien vivre.

En octobre dernier, une centaine d’épicuriens se sont retrouvés pour passer une journée festive au Vista Palace à Roquebrune Cap Martin. Entre défilés de mode (prêt-à-porter, fourrures, tenues de soirées), dégustations de vins (en présence des vignerons), de thés, cafés et biscuits, on nageait en plein hédonisme.

Pour l’occasion, le talentueux chef du Vista, Charles Séméria, avait concocté pour le midi, un menu en trilogie (courge, cèpes et pommes de terre étaient à l’honneur) inspiré par les accords méditerranéens mets et vins (39 €). Le soir, le dîner proposait un tour de France gastronomique et œnologique : Champagne, Provence, Bourgogne, Bordelais, Languedoc et Alsace étaient présents dans les assiettes et les verres (95 €).

Pour compléter sa gamme « épicurienne », Christophe Gorgeret édite, depuis 2 ans, un guide atypique. Le millésime 2008, bilingue, recense 7 500 vins et produits dégustés, 1 500 hôtels de charme, 1 000 restaurants, 200 artisans référencés ainsi que des articles de fond sur une cinquantaine de produits. Cet ouvrage dense de 415 pages, disponible en librairies, permet ainsi au lecteur d’approfondir ses connaissances du patrimoine gastronomique et œnologique français.