En prélude au Festival de Cannes,

les "people" étaient à la salle Gaveau.

Cet article, très souvent cliqué par les internautes, a été publié en mai 2007. Si vous chercher des articles d'actualité sur ce sujet, consultez notre rubrique Festival et cinéma.

- Faudel du côté du gagnant, ici au Carlton,
en compagnie d'Aznavour, qui a fait l'impasse électorale…

Hommage au gagnant, ils étaient venus, pareils à des vassaux, prêter allégeance à Nicolas Sarkozy. Pas de grosse surprise, Johnny et Laetitia, Christian Clavier, Jean Reno, Henri Salvador, Michou, Jean Marie Bigard, Véronique Genest, Guy Montagné, Rika Zarai, Enrico Macias, Arthur… Le chanteur Faudel recevait une accolade remarquée. D'autres n'avaient pas pu se joindre aux fêtards mais apparaissent sur la liste - en aucune façon limitative - des fidèles, tels Didier Barbelivien, Michel Sardou, Doc Gyneco, Mimie Matthy, Alain Delon, Yves Rénier, Patrick Sevran…

En face, du côté des perdants, aucune grosse pointure médiatique n'avait fait le déplacement à la Maison de l'Amérique latine. Personne pour soutenir dans l'infortune Ségolène Royal. Eux aussi connaissaient depuis 18 h 15 les résultats… apparemment, ils ne jugèrent pas comme étant indispensable, de s'afficher avec leur "pasionaria". Plus facile de partager une victoire qu'une défaite… Manque de courage ou manque de conviction ? Manque de compassion ! Ils ont eu tort, la représentante de la gauche était ce soir là resplendissante, souriante pour affirmer sa détermination de jouer encore un rôle dans la vie politique. Il y avait tout à gagner - l'estime au moins du public - à être de la soirée.

- Emmanuelle Béart, tapis rouge et cœur à gauche
- photo Chopard -

Jamel Debbouze, Diam's, Emmanuelle Béart, Josiane Ballasko, Elie Semoun, Carole Bouquet, Charles Berling, Geneviève de Fontenay, Renaud, Noah, Juliette Gréco, Jeanne Moreau, Piccoli, Benabar, Moustaki (erreur, lui au moins y était, nous a fait savoir le compositeur)… ont donc pointé aux abonnés absents, se contentant, qui sait, de faire bourdonner leur portable et de laisser un message poli sur le répondeur de Ségolène… L'un d'eux, plus délicat lui aura peut-être laissé, en guise de consolation, ces quelques mots de Simone de Beauvoir : "Si l'on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite." L'inverse étant aussi vrai, si tant est que la première assertion le soit…

- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2007 -
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