Alpes-Maritimes : plus d'oursins dans les poches,

trop chers, trop rares.

Plus question pour les radins d'avoir des oursins dans les poches. Ils sont devenus trop chers et trop rares. Comme d'habitude, il a fallu attendre la raréfaction de la ressource pour envisager des mesures. Habituellement autorisée durant les mois en R, la pêche aux oursins risque d'être limiter un peu plus. Les autorités maritimes envisagent de créer des réserves temporaires et de limiter les quotas. Un arrêté régional pourrait être bientôt pris dans ce sens.

Aux prélèvements inconsidérés, au facile braconnage pratiqué, le plus souvent en été durant la saison de reproduction, il faut aussi ajouter la pollution des eaux et les ancres de bateaux qui labourent les fonds marins et les champs de posidonies, juste à la profondeur à laquelle se nourrissent les oursins..

Il apparaît à cette occasion que l'animal prédateur qu'est l'homme est incapable de s'auto discipliner. Il sait mais il n'y croit pas. Comment expliquer autrement son inaptitude manifeste à contrôler les prélèvements sur la faune, la flore - ressources renouvelables si bien gérées - comme le pétrole, l'uranium, le charbon et autres ressources, celles-là "définitivement" non renouvelables …

Si, il y a quelques siècles, la nature avait la capacité de se renouveler, de compenser les ponctions et les dégâts en tout genre faits par l'homme, ce n'est plus le cas aujourd'hui. La mer nous donne le "la" de l'alerte. J. Y. Cousteau l'avait redit et redit, tout retourne à la mer, elle est l'indicateur absolu de l'état de santé de la planète. La raréfaction des oursins est l'un de ces signaux qui ne sont pas à classer dans la liste des bonnes nouvelles.

- mention : www.pariscotedazur.fr - mars 2007 -
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