Christian Estrosi : à défaut de neige, des aides

pour les stations de sports d'hiver en difficulté.

- hiver 1987, le temps de l'abondance, 
 la plaine de Caille, à 1200 m d'altitude,
 accueillait de nombreux skieurs de fond 
 tandis que la station de l'Audiberge, 1400 m,
 ouvrait de décembre à avril -

Les hivers ne sont plus ce qu'ils étaient. Le changement climatique est là et les scientifiques sont de plus en plus sûrs que l'activité humaine y est pour quelque chose. Cela ne fait pas l'affaire des générations de skieurs qui avaient pris l'habitude de passer une partie de leurs vacances "au ski". Toute une industrie s'est développée en moins d'un siècle, des montagnes ont été remodelées, des routes construites, des réserves collinaires creusées, de l'eau et de l'électricité transportées, des usines dédiées à l'équipement sportif, des villages ont été transformés modifiant la vie de ses habitants…

Mais la nature obéit à des lois et pour ne pas en avoir tenu compte, nous risquons maintenant d'en payer le prix. Depuis plusieurs années, on a pu constater que les glaciers fondent à vue d'œil et que le manteau neigeux qui recouvraient nos montagnes, de novembre à avril, s'amincit et déserte peu à peu la moyenne montagne.

Conscient de leurs responsabilités et des drames humains et sociaux engendrés par le manque de neige en ce début de saison, les politiques réagissent. C'est en tant ministre que délégué à l’aménagement du territoire que Christian Estrosi a proposé la reconduction et l'amplification des mesures prises en 1997. Elles concernent notamment le report des échéances fiscales et sociales, l'ouverture du chômage partiel pour les entreprises, les avances de trésorerie et l'accélération des remboursements de TVA pour les collectivités locales, l'utilisation du fonds social des ASSEDIC,…

Président du Conseil général des Alpes Maritimes, Christian Estrosi connaît bien le sujet. Il sait combien cette industrie importe dans le département et combien d'argent public a été investi depuis une bonne trentaine d'années…

A plus long terme, la situation de ce début de saison confirme la nécessité d'une réflexion approfondie. Quelle est l'avenir des petites stations comme celles d'Andon-Caille, de Gréollières, de Roubion, d'Entraunes ? Doit-on poursuivre "coûte que coûte" la politique d' enneigement artificiel, de réserves collinaires ? Faut-il tourner la page, chercher des solutions de remplacement ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - février 2007 -
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