Cannes : Philippe Tabarot, touché, pas coulé,

candidat dissident, il ne pourra pas se prévaloir de l’UMP…

Philippe Tabarot, conseiller général sortant sur Cannes centre et partant pour les municipales, ne pourra pas se prévaloir de l’étiquette UMP. Qu’à cela ne tienne, on ne l’empêchera pas de revendiquer son appartenance à la majorité présidentielle. Et surtout, il n’a pas été obligé, comme son collègue et voisin, Henry Leroy, maire et lui aussi vice-président du Conseil général des Alpes Maritimes, de démissionner de l’UMP. Il est vrai que nous ne sommes plus dans le contexte des législatives et que les « mises en congés de parti » sont plus facilement acceptées dans le cadre d’élections locales…

Philippe Tabarot se retrouve donc avec les rares dont la dissidence est très officiellement réprouvée et tout à fait officieusement tolérée. Il se retrouve avec Michèle Plataret, Fabien Bresson, François Franceschi, Hervé Corbin, Bruno Genzana, Philippe Leandri, Marie-Anne Montchamp, sept autres candidats qui ne pourront utiliser par exemple les sigles du parti mais qui devraient pouvoir rejoindre sans trop de problèmes l’UMP, une fois les élections passées. Sous réserve, on l’imagine, que les affrontements n’aient pas dégénéré… au point de rendre tout rabibochage chimérique. Il faudra aussi tenir compte du verdict des urnes et, en matière de pragmatisme, les politiques connaissent la chanson.

Autre conséquence pour Philippe Tabarot de cette mise entre parenthèses, l’impossibilité de faire valider sa candidature de conseiller général sortant. L’investiture pour les élections cantonales qui ont lieu le même jour que les municipales reviendra très vraisemblablement à Christophe Santelli-Estrany, le candidat de rechange de Bernard Brochand. C’est stratégiquement bien joué mais cela ne devrait pas profondément changer les donnes car la majorité des électeurs, du moins on l’espère, connaissent l’importance des enjeux.

- mention : www.pariscotedazur.fr – décembre 2007 -
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