Villeneuve Loubet : politique et cuisine,

suite mais pas « faim »…

- MM. Dorin, Nigoul, Joannon et Lewin animateurs des débats -

Les colloques Escoffier dont nous avions annoncé la tenue, n’ont pas laissé les participants sur leur faim…

De tours de table en tables rondes, les colloques de la Fondation Auguste Escoffier ont mis en « Cène » l’étroite complicité entre l’art de la table et celui de la politique.

Durant deux jours, de nombreux intervenants se sont succédés au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice. Sans pouvoir épuiser le thème, ils ont apporté de précieuses indications, fruit de recherches et d’études pour les universitaires ou résultat d’un vécu pour les ambassadeurs et chefs de chefs d’Etat.

L’Histoire démontre combien la table fait bien partie du processus politique depuis au moins la Haute-Antiquité. Un fait reconnu par tous et développé lors d’intéressants échanges à propos des codes et rituels en cours suivant les époques, les lieux, les intentions…

Les ambassadeurs présents ont confirmé l’importance de la table, stratégie destinée à créer un climat propice aux négociations. Cela marche le plus souvent lorsque le protocole le permet et quand les convives se laissent aller à goûter tous les plats et surtout tous les vins…

Les chefs ont surenchéri en contant par… le menu, le juteux de leur quotidien et les petits penchants des grands de ce monde, à grand renfort d’anecdotes croustillantes.

Les débats ne sont pas clos pour autant. La table serait-elle un lieu où l’on célèbre un accord ou plutôt un lieu où on l’élabore ? La question n’a pas été définitivement tranchée malgré les joutes oratoires ou s’affrontèrent MM. Barety, Daguin, Schnitzler, Gouzy et Gouirand…

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es », nous éclairait déjà Brillat-Savarin dans sa "Physiologie du goût". Cette réflexion est toujours aussi actuelle.

- mention : www.pariscotedazur.fr - novembre 2007 -
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