Basic Sharon : un retour d'âge réussi,

l'instinct de Stone est intact

- Sharon Stone, à son plus mince avantage, photo Chopard -

Si Sharon Stone est en passe de réussir brillamment son retour d'âge, son partenaire de la première heure, Michael Douglas, n'a pas aussi bien réussi son examen du 3ème âge. Sans doute a-t-il moins à prouver et moins de désir de convaincre et de paraître, à son tour, papa gâteau dans la dynastie des Douglas.

Le Basic Instinct de 1992, présenté durant le Festival de Cannes, est le film qui a changé la vie de l'actrice. Elle est devenue, grâce à sa prestation dans le film de Paul Verhœven, une des icônes les plus populaires du cinéma d'hier et encore d'aujourd'hui. Un cinéma qui fait une large place au sexe et à l'érotisme. Sharon se prête au jeu, sachant, dès le départ, qu'elle a tout à gagner. Kim Basinger et Michelle Pfeiffer, pressenties pour le rôle, avaient renoncées, effrayées par la crudité des scènes. Et ce, malgré un article du contrat qui stipulait que l'actrice choisie toucherait 14 millions de dollars si une suite était tournée, même si elle ne figurait pas au générique.

Venue présentée en France, 13 ans après le premier, Basic Instinct 2, Sharon se prêta, en bonne professionnelle, à toutes les interviews qui lui furent proposée. On la vit ainsi sur toutes les chaînes de télévision. C'est au court de l'un deux qu'une petit malin lui demanda son avis sur le CPE. A l'étonnement général et le grand plaisir des journalistes présents, elle y alla d'une sulfureuse déclaration. A son sens, les gens avaient le droit de savoir pourquoi ils étaient embauchés ou virés. D'après elle, le CPE était une loi "clairement inadaptée".

Enfant gâtée de l'ultra libéralisme américain, Sharon ne s'est quand même pas permise, sur le délicat problème de l'emploi et du chômage, de donner son pays en exemple…

- mention : www.pariscotedazur.fe - mars 2006 -