Et si Jean-Marie Le Pen nous refaisait le coup des présidentielles de 2002,

avec un deuxième tour où, cette fois-ci, c'est le candidat de la droite qui serait absent…

Si un politologue reconnu et respecté avait, ne serait-ce que quelques heures seulement avant la proclamation des résultats du premier tour, avancé l'hypothèse que Jospin serait le grand absent du deuxième tour, il eut été traité par ses confrères de fou furieux…

Il est vrai, rien à l'heure actuelle ne laisse supposé que Ségolène ne soit pas désignée comme la candidate du PS, ni que Nicolas ne soit pas le représentant de l'UMP. Mais tout se complique après. L'effet papillon peut provoquer une série d'événements inattendues. Un simple week-end trop pluvieux ou trop ensoleillé et l'on se retrouve avec un taux d'absentions record qui favorisera un candidat plutôt qu'un autre, sans savoir d'avance lequel.

Un candidat qui représentera une tendance relativement unie, évitera la dispersion des voix. Un autre aura du mal à empêcher certains électeurs à se faire plaisir au premier tour en votant pour un Nicolas Hulot par exemple. On se souvient que les rares voix qui s'étaient portées sur l'écolo Ralph Nader, avaient coûté très cher au candidat démocrate, le privant sans doute d'une présidence qui eut probablement changé la face du monde, économisé des conflits inutiles et nombres de morts.

Une fois les partis ayant choisis leurs représentants aux présidentielles, le second tour devrait, selon toute logique, voir un face à face Nicolas Sarkozy-Ségolène Royale. Mais la logique n'est pas toujours au rendez-vous. Ce serait trop facile !

Quand au résultat d'un "invraisemblabe" duel Le Pen-Royal, nul doute qu'il donnera l'avantage à une Ségolène qui ne fera certainement pas le même score dictatorial que Jacques Chirac en 2002… Allez savoir pourquoi !

- mention : www.pariscotedazur.fr- octobre 2006 -