Les paradoxales 2

Réactions, au jour le jour, à l'actualité telle qu'elle nous est communiquée par les médias.

Catégorie Les paradoxales

le 22 octobre 2005

  • Marseille à Cannes. L'historien et économiste Jacques Marseille a, lors d'un séjour à Cannes, parlé du modèle social français. Longtemps une référence pour nos voisins, il a sérieusement pris du plomb dans l'aile. Constatant le handicap que représente notre tradition agricole, les sommets de l'irresponsabilité atteint par notre dette, et notre difficulté à accepter des réformes, il ne fait pas preuve de beaucoup d'optimisme. "pour la première fois dans notre histoire, nos enfants vivront moins bien que leurs parents (retraite, protection sociale, pouvoir d'achat,…)". Le mot n'est pas prononcer, il est encore tabou mais ne voulait-il parler du phénomène de la "décroissance" ? Un phénomène qui est mathématiquement entamé, d'une part à cause de la diminution des ressources non renouvelables et de l'interprétation des chiffres eux-mêmes. Si en effet, les chiffres de la croissance continue à être très légèrement positif, ils reflètent plus l'accroissement de la population que la capacité de cette dernière à consommer davantage.
  • Les rollers ont gagné droit de cité à Cannes. La municipalité a avoué son impuissance à légiférer et que faire aussi face à un phénomène de société. Ils pourront donc, en toute légalité, frôler à 30 km à l'heure, les promeneurs de la Croisette et slalomer au petit bonheur la chance entre les poussettes, les bambins imprévisibles et la vaste population qui concoure désormais dans la catégorie 3ème âge. Il est interdit d'interdire, on nous l'a assez dit depuis mai 68 (bien que dans un d'autres domaines on ne se soit gêner pour le faire) et puis, les accidents sont rares bien qu'il ne soit pas seulement ici question d'accident mais de confort. En toute bonne foi, il n'est pas très agréable de se promener sur les trottoirs, larges mais à de nombreuses heures très encombrés et un sentiment de danger diffus existe. Les solutions, des espaces réservés peut-être mais où, on n'a pas résolu le problème de la cohabitation des fumeurs et des non-fumeurs, des chasseurs et des non-chasseurs, des propriétaires de chiens et des piétons sur les espaces publics, on n'a pas non-plus résolu les délicats problèmes de cohabitations entres le promeneurs du dimanche ou de semaine et les habitués du roller et de la planche à roulettes? Constat d'échec, un de plus. Nous y sommes habitué il faut dire et nous regardons avec envie le succès italien qui a su imposer sans trop de résistance les interdictions de fumer dans les bars et autres espaces publics. Même les pubs irlandais s'y sont mis qui ont vu leur chiffre d'affaire augmenter contre toute attente.

- mention – www.pariscotedazur.fr - octobre 2005 -