Les élections du 18 mars 2001 :

un deuxième round qui fait mal…pour certains.

Dimanche 18 mars :

Cette deuxième soirée électorale promettait d’être intense. Finalement le suspens dure peu. Dès 20 heures, à la sortie des urnes, les jeux semblent faits à Paris et à Lyon. Les estimations successives le confirment, jusqu’au résultat final. Tiberi peut savourer sa vengeance et Millon, s’il préfère être du côté des vainqueurs, est sans doute content. Il prouve qu’il faut compter avec lui, au présent et à l’avenir.

Rapidement les résultats de la province arrivent, Avignon, Strasbourg, Toulon, Lourdes, Lille, Lourdes…le suspens n’a duré guère plus d’un quart d’heure. Dans notre département, les Alpes Maritimes, on peut croire dès 21 heures dans la victoire de Jacques Peyrat avec une faible marge. A Cannes, les premières estimations donnent 42 % à B.B., 19 % à G.C., 16 % à A.C., 11 % à A.P. et 10 % à L.L.. Tout au long de la soirée, elle ne se modifie guère sinon au profil du premier.

Tandis que Mellick à Béthune perd pour seulement soixante voix, Balkany triomphe à Levalois-Perret. Pour lui, la prime à la casserole a fonctionné, comme pour Tiberi dans son arrondissement.

A Nice deux candidats aux cantonales obtiennent le même nombre de voix, dans la commune de Pégomas, le maire sortant perd son siège pour une voix, pas si petite que ça. A Blois, il va manquer à Lang 37 supporters pour le faire gagner. A Paris, il aurait fallu à Lellouche 4 points de plus pour sauver son arrondissement.

Certains candidats semblent s’appliquer à faire perdre leur camp. Lyon et Paris sont en passe de devenir des cas d’école. La gauche continue à bénéficier de la diabolisation de l’extrême droite, avec la conséquence que l’on connaît pour la droite modérée. Ainsi à Maubeuge, l’UDF le cède à la gauche alors que les droites ensemble font 54,45 %. A Auxerre même tableau : la gauche plurielle passe devant des droites, qui réunies, auraient réalisé 57,48 %. Idem à Lille où le rapport gauche droite est en faveur des perdants…et fait gagner Martine Aubry

Dura lex, sed lex… électorale !

- mention : www.pariscotedazur.fr - avril 2001 -