Côte d’Azur. L’immobilier de prestige se porte bien...

Une confirmation d’une tendance constatée par tous les professionnels du luxe et du grand luxe. Ici, c’est l’agence Barnes qui, avec un réseau d’agences immobilières reparties de Monaco jusqu’au golfe de Saint-Tropez et dans l’arrière-pays, fait le point :



- Mougins -

Théoule-sur-Mer : un marché soutenu par les résidences semi-principale

Depuis le début de l’année, le marché de la côte de l’Estérel est dynamisé par la clientèle française, principalement à la recherche de résidences semi-principales. Mais, depuis juin, les étrangers (Néerlandais, Belges, Allemands) sont de retour, dopant le marché des maisons de plus de 2 millions d’euros. « Sur la côte de l’Estérel, les prix vont de 2 à 10 millions d’euros et la demande se concentre sur les biens « pieds dans l’eau ». La clientèle haut de gamme est à la recherche de villas avec piscine à Théoule-sur-Mer et d’appartements d’exception construits dans la résidence Cité Marine de Port-la-Galère. Ces derniers se vendent entre 10 000 et 15 0000 €/m² », note Nicolas Pace de Barnes Théoule-sur-Mer.

Cannes : transactions en hausse et délais de vente en baisse

Alors que la demande progresse sur le secteur, l’offre reste faible, entraînant des délais de ventes raccourcis. Les biens « sans défauts » (travaux, nuisances, etc.) se vendent en moins de quatre semaines. Les acquéreurs proviennent principalement de France et des pays limitrophes. Depuis le mois d’août, la clientèle étrangère (Russie, Bulgarie, Pologne, Émirats Arabes Unis, Liban, Israël, Canada, Hong Kong, Corée) semble, toutefois, être de retour. « La crise de la Covid a entraîné une forte croissance de la demande pour de petites villas, de rez-de-jardin avec vue, de toits-terrasses ou de penthouses pour des clients avec un budget entre 800 000 et 2 000 000 € qui correspond à la gamme de prix la plus recherchée », explique Florent Borrego, directeur de Barnes Cannes. Mais les visites pour les biens supérieurs à 15 millions € sont également en hausse. 

L’arrière-pays : aussi dynamique que la côte

Mougins, Valbonne, Opio et Roquefort-les-Pins restent les communes les plus prisées sur le marché de l’arrière-pays cannois. Biot, Mouans-Sartoux et certains quartiers de Grasse bénéficient également d’une belle cote d’amour. « A la recherche d’une résidence secondaire, cette clientèle s’intéresse autant aux mas provençaux, aux bastides, aux propriétés oléicoles, qu’aux maisons modernes et aux domaines d’exception. Les biens de 250 à 300 m² sur un terrain de 1 500 à 3 500 m² avec piscine et vue dégagée, se vendent en moyenne entre 1 et 2,5 millions €, soit de 5 000 à 8 000 €/m² » explique Caroline Bertignon-Metout, directrice de Barnes Valbonne.

Saint-Paul de Vence : le coût et le goût de l’authenticité

Longtemps apprécié d’artistes aussi variés que Chagall, Montand ou Prévert, le village de Saint-Paul de Vence attire maintenant les industriels et les grandes fortunes françaises et internationales. Cette clientèle est prête à dépenser de 1,5 à 15 millions € pour profiter de l’authenticité des lieux. « En vieilles pierres ou contemporaines, les villas de prestige à Saint-Paul de Vence ou la Colle-sur-Loup se vendent entre 7 000 et 10 000 € le m² suivant les quartiers », analyse Bertrand Bocris, directeur de Barnes Saint-Paul de Vence.

Beaulieu-sur-Mer : forte demande pour les biens jusqu’à 3 millions €

Idéalement placée à 15 minutes de Monaco et à 30 minutes de l’aéroport Nice Côte d’Azur, la commune de Beaulieu-sur-Mer attire une clientèle à la fois française et européenne. Les prix oscillent entre 15 000 à 20 000 €/m². On retrouve une fourchette tarifaire similaire à Saint-Jean-Cap-Ferrat et Villefranche-sur-Mer. « Près de 95 % des transactions portent sur des produits avec vue mer. La clientèle française, mais aussi allemande, belge, italienne et suisse est en quête de biens inférieurs à 3 millions €. On constate l’arrivée récente de nombreux Parisiens désireux de concrétiser de nouveaux projets de vie, personnels ou professionnels. Ils achètent des résidences principales ou semi-principales de 200 à 300 m², au prix affiché ou avec de légères négociations » commente Oliver Collaud, directeur de Barnes Beaulieu-sur-Mer.

Monaco : le mètre carré le plus cher du monde

Après avoir triplé en une décennie, les prix monégasques se sont stabilisés avec la crise sanitaire. « Depuis 2020, la clientèle étrangère, traditionnellement très présente, a rencontré des difficultés pour se déplacer », observe Christian Baldacchino, directeur associé de Barnes Monaco by A.I.B.B. Les appartements représentent 97 % du marché avec une moyenne de 54 486 €/m²…la plus élevée au monde ! Les prix font le grand écart : entre les appartements dits « sous loi » (destinés à la location) à 27 000/28 000 /m² et les produits de marchands de bien pouvant aller jusqu’à 100 000 €/m² pour des biens d’exception avec vue mer dans le quartier du Carré d’Or ou de celui, limitrophe, du Larvotto.


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