Nice : l’esprit au féminin se met à Table...

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et donne la parole à la danseuse Giovanna Lorenzoni.

Le concept avait été présenté aux médias au mois d'octobre dernier. Il a de quoi séduire et de bonnes chances de trouver son public, féminin en l’occurrence. Sur une idée de Marc Dussoullier, le second mardi de chaque mois, les femmes auront le loisir de se retrouver, de converser et de débattre autour d’un thème dans le cadre d’un déjeuner découverte du restaurant du 4ème étage des Galeries Lafayette. Le lieu a fait peau neuve. Sa fréquentation le midi, prouve qu’il a déjà trouvé ses marques et que son aménagement efficace et convivial est propice à porter le projet.

  

Ce mardi 14 décembre, l’invitée était la danseuse italienne, Giovanna Lorenzoni qui officie depuis 1995 comme Maître de Ballet dans la compagnie des Ballets de Monte-Carlo, sous la responsabilité de Jean-Christophe Maillot. Elle parla avec beaucoup de pudeur et de conviction de son mariage avec la danse. Tout commença très tôt, trop tôt peut-être car la jeune Giovanna semblait plus intéressée par ses cours d’équitation et de piano que par ses leçons de danse… jusqu’à ce qu'un reportage à la télévision sur l’Académie de danse de Rome déclenche sa vocation. Cette vision généraliste de la discipline lui plut, tant et si bien qu’elle mit toute son énergie pour l’intégrer. Elle y découvrit toutes les facettes, toutes les techniques utiles et exigeantes, nécessaires à une activité de professionnelle. Après avoir décroché le diplôme convoité, elle enchaîna pendant cinq années les spectacles classiques montés par l’English National Ballet.

Elle travaillera ensuite avec des chorégraphes aussi connus que Maurice Béjart, Jorge Donn et Kevin Haigen avant de rejoindre les Ballets de Monte-Carlo. Elle avoue volontiers que le répertoire plus varié, qui évolue entre le classique et le moderne lui convient mieux. Son rôle aussi de Maître de Ballet correspond à cette approche tout azimut de la danse qui l’avait tant séduite dans son école romaine. Évoquer sa carrière de danseuse et de régisseur de ballets, c’est rappeler aussi les qualités indispensables. Volonté, bonne connaissance de son corps et de ses limites, un corps soumis à un entraînement physique intense, supporter aussi la pression psychologique liée à la succession des spectacles à interpréter ou à mettre en bon ordre… de marche.

Question projet immédiat, son implication dans la dernière édition du « Monaco Dance Forum » qui aura lieu du 12 au 18 février prochain. Trente directeurs de compagnies auditionneront 50 danseurs dans la perspective de trouver de nouveaux talents. Son travail de Maître de Ballet, l’amène évidement à participer activement à la logistique des spectacles produits sur la scène de Monaco, ainsi « La Belle », chorégraphiée par Jean-Christophe Maillot (31 décembre, 2 et 3 janvier 2011).

Ce rendez-vous improbable avec Giovanna Lorenzoni nous a permis de découvrir un femme très impliquée, très sûre d’elle, qui ne craint pas de parler en public public et qui donne une belle image de la danse et des gens qui en ont fait leur métier.

Cette opération originale qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur est d’ailleurs complétée par l’organisation, jusqu'au 27 décembre, d’un jeu gratuit sans obligation d’achat qui permettra de gagner des places pour les représentations de La Belle (lire plus haut).

  • La Table « Esprit féminin» - 4ème étage - Galeries Lafayette - Place Massena - 06000 Nice – tél. 04 93 62 24 92 - pour les femmes de goût !