Côte d’azur : un mois de juillet en légère baisse de fréquentation,

le mois d’août devrait apporter une embellie…


- Villefranche sur mer -

Dès le mois de juillet, l’Observatoire du Tourisme de la Côte d’Azur, l’annonçait, l’été 2008 ne serait pas un cru exceptionnel et prédisait déjà que le bilan dressé en septembre devrait s’inscrire dans la petite moyenne.

Il notait aussi que la clientèle avait fortement réduit ses dépenses, surtout sur le littoral et privilégiait les hébergements plus économiques. Les causes : la faiblesse de l’économie, la baisse du pouvoir d’achat, le prix des transports et de l’alimentation…

À la mi-août, le président des hôteliers de Nice et alentours, Michel Tschann, fait preuve d’optimisme. D’après ses informations, il prévoit un mois d’août « flamboyant » qui corrigera un mois de juillet en demi teinte. Il en profite pour rappeler les points forts du tourisme azuréen. Le secteur loisirs qui bénéficie d’une météo favorable et d’un cœfficient sécurité maximal, appréciable dans un monde incertain…

Le secteur tourisme d’affaires est toujours en pointe avec un calendrier bien rempli : congrès, séminaires, réunions de force de ventes. Le secteur évènementiel est au top : musique baroque à Menton, Madonna, Saint Petersbourg / Manchester en football …

Au nom du Syndicat des hôteliers Nice Cote d’Azur, l’UMIH, Michel Tschann, explique les raisons de la vitalité de ce tourisme azuréen qui fait mieux que résister. Il serait dû aux efforts importants consentis en termes d’investissements, d’innovations, de formation par l’ensemble des acteurs du tourisme : Comité Régional du Tourisme, offices de tourisme, villes, Conseil Général, et bien sûr les entreprises privées… en particulier les hôtels, les restaurants et les autres hébergements locatifs, résidences de tourisme, campings et gîtes.

Mais, ajoute-t-il, prudent : il convient de rester vigilant.

Même constat et même logique de la part des 5 000 restaurants que compte la Côte d'Azur. Il faut aussi y ajouter les 690 restaurants d’hôtels, hors Monaco. En 2007, ils totalisaient ensemble 17 655 emplois, soit environ 1,7 fois plus que l'hôtellerie… Une enquête menée en juin dernier auprès d'un échantillon de restaurants traditionnels situés en zone urbaine et balnéaire complétait le tableau. Pour 44% d'entre eux le tourisme génère plus de 50% de leur activité annuelle. Pour 17%, l'apport du tourisme dépasserait même les 70%. À l'opposé, seuls 6% des restaurants considèrent que le tourisme ne génère que moins de 10% de leur chiffre d'affaires.

Tourisme : la poule aux « yeux d’or ». Ne la tuez pas, il ne nous resterait tien pour pleurer !