Festival de Cannes : J moins 11

Le dos au mur…

Depuis que le Festival existe ou presque, les commerçants cannois avaient pris l’habitude d’embellir leurs vitrines avec des objets en rapport avec le cinéma et de mettre en évidence l’affiche officielle de la manifestation. Pour l’obtenir, ce fut parfois le parcours du combattant… Principaux éléments de décoration, des clichés d’acteurs et surtout d’actrices dont beaucoup issus des objectifs photographiques des Quinto Albicocco, Alfieri (le père), Maurice Gaulmin, Cathy Berg, trois générations de Traverso, et autres locaux… de talent.

À l’approche du Festival, les photos fleurissent toujours aux devantures comme brins de muguet le 1er mai. Elles sont passées des commerces de la rue d’Antibes aux cimaises des galeristes et se retrouvent en bonne place dans les palaces de La Croisette et dans certains restaurants comme La Potinière ou bientôt du « Bistingo », près de la gare, un lieu qui devrait rapidement devenir un rendez-vous prisé des festivaliers et incontournable pour les Cannois…

Depuis quelques festivals, en de nombreux points de la ville, des graffitis du plus bel effet, prouesses de dessinateurs quasi anonymes et artisans de l’éphémère, ont rehaussé les façades, histoire d’enfoncer le clou un peu plus. Qu’on se le dise, nous sommes bien dans une des capitales mondiales du Cinéma !

Attention, ne nous faites pas dire ce que nous n’avons pas dit : Cannes n’est pas pour autant une ville en « trompe l’œil »…

Alain Dartigues

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