Monaco : les Ballets de Monte-carlo célèbrent à leur façon le Centenaire des Ballets Russes.

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Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…

Le Carillon humain de la Compagnie Transe Express attirera ce soir-là tous les regards vers le ciel. Ce sera le mercredi décembre, à 18h, sur le Port Hercule. Une façon très spectaculaire de donner le signal de départ de la grande fête de l’Art Chorégraphique ouverte à tous en l’honneur du Centenaire des Ballets Russes.

Ce carillon géant sur lequel seront suspendus huit musiciens, trois trapézistes mais également vingt-huit cloches, est celui des fous volants des Maudits Sonnants. Accrochés à leur immense fleur de lotus de 17 mètres de diamètre, manipulée par une grue télescopique, ils envoûteront les spectateurs sur le thème universel du temps qui passe : Les Ballets Russes réveillent la danse de son trop long sommeil, c’était à Monaco, il y a cent ans !

Les spectateurs seront ensuite invités à se rendre au Grimaldi Forum, où ils pourront, à leur tour, entrer dans la… danse. Les grands écrans du Kaléïdoscope de William Forsythe déformeront les formes de son propre corps en une danse zigzagante. Le « Slow dancing » de David Michalek et ses quarante-cinq immenses portraits vidéos des chorégraphes qui ont marqués les XX et XXI ème , ou encore par les « Sioux in Paradise », joyeuses danses macabres des squelettes et robots interactifs de Johan Muyle, marqueront un parcours initiatique que les étudiants du Pavillon Bosio de l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco auront eu soin de baliser…

Enfin, c’est avec la Princesse des milles et une nuits, l’éblouissante « Schéhérazade » du chorégraphe américain Alonzo King, suivie du ballet « Dust and Light » que se terminera dans la salle des Princes du Grimaldi Forum cette première grande soirée dans ce monde d’illusion destiné à plaire et divertir imaginé par le remarquable Diaghilev.