Cannes : la cyber-liste de Bernard Brochand,

en attendant la vraie...

Les listes se peaufinent. Il faut maintenant finaliser. Tout le monde ne peut pas être dans le secret des Dieux, et comme nous n'y sommes pas, il ne nous reste que de faire de la politique fiction. À ce petit jeu - dont certains sont friands à l’approche de la date limite de dépôts des listes - nous proposons quelques noms sur celle du député-maire Bernard Brochand.

David Lisnard serait sans surprise en position d’être son 1er adjoint. Pas très loin, autre fidèle des fidèles, incontournable aux Affaires juridiques, Christophe Santelli-Estrany ; Max Artuso serait aux Finances, discret et efficace, il a su ne pas se faire d’ennemis ; Eric Harson (président actif et efficace de l’ASCannes Volley) serait à la Culture, Gilles Cima à l’Urbanisme, Georges Roubaudi (élu sur de liste de Lionnel Luca) aux Travaux…

André Gironne, dont le frère sera le suppléant de Marie-Lise Gourdon aux cantonales à Mougins, a semble-t-il, accepté une place de conseiller spécial auprès du maire. On cite de plus en plus souvent le nom de l’avocat Pierre Baillon-Dhumez qui avait fait l’impasse lors des dernières municipales malgré des appels pressants de Gilles Cima. Sa femme avait été la fugitive présidente de Cannes TV. Olivier Tazé, le cyber jeune homme, devrait être récompensé de sa présence sur le web, au service de son maire.

Les femmes seront en nombre égal aux places d’adjointes, c’est la loi. Sans doute verra-t-on réapparaître les noms de Chantal Azemard-Morandini, Catherine Vouillon, Yvette Fouga, Marie-Christine Repetto-Lemaitre, Evelyne Brun, Pascale Vaillant (transfuge Verte passée au MoDem). D’autres se satisferont de places de simples conseillers et conseillères municipaux et même de ne figurer qu’en fin de liste, sans espoir de participer aux séances des futures assemblées communales mais de profiter au moins de la dynamique du gagnant, à condition d’avoir choisi le bon wagon.

Exit donc de personnalités qui furent en première ligne pendant la durée de leur mandat. Claude Maurin qui s’était démené pour calmer le jeu avec le personnel municipal ; Jean-Denis Bernard qui était monté au feu, sans succès, contre Henry Leroy ; Claudine Cotter qui s’était vu délestée du poids de certaines de ses responsabilités à l’Urbanisme en cours de mandat ; Sylviane Rovera qui ne s’était pas imposée dans la délicate tâche de fédérer les commerçants cannois… et d’autres comme le très présent Jean Poulit, Bernard Cadiou, Jean Marie Giorgis, Yves Louaver, Danielle Sniadoch… Danièle Mathieu est partie, elle, légèrement avant le gong final, apporter son soutien à Philippe Tabarot.

Quid de Gilbert Belamich, d’Odile Gouny-Dozol (dont le papa fut conseillé général de Cannes Est et apporte son soutien à David Lisnard dans son combat contre Jaqueline Héricord), Isabelle Guerrin, Alain Mihran Babikian , Pascale Mineur-Pastorelli ou Agnès Proton ?

Tout ceci, rappelons-le ne sont que des supputations de cybercafé, de blogs et de sites Internet, car malheureusement les bars tabacs – de plus en plus rares - ne sont plus ce qu’ils étaient. On n’y refait plus le monde, on ne brasse plus les rumeurs et les potins…

Le compte à rebours est déclenché, on y verra plus clair demain.

Alain Dartigues

- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 -
- contact, abonnement, désinscription -